Côtes de Gascogne, au plus près du bonheur du sud-ouest

Côtes de Gascogne, au plus près du bonheurEntre l’Océan Atlantique, les Pyrénées et la Garonne, terre chargée d’histoire qui a su préserver son authenticité, la Gascogne invite au bonheur simple, celui de faire plaisir et de se faire plaisir. Sur les côtes de ces paysages vallonnés pas moins de 1 200 vignerons cultivent ....

.... un vignoble longtemps voué à la production de vins pour la distillation de l’Armagnac. Au début des années 80, ils commencent à créer des vins qui reflètent leur joie de vivre, des vins gourmands, dans leur grande majorité blancs, IGP Côtes de Gascogne, des vins qui se savourent !

Comme en témoigne la mosaïque que l’on peut voir sur le site de la villa gallo-romaine de Séviac, à Montréal du Gers, le vignoble gascon existait déjà il y a 1 600 ans. À cette époque, les rivières de l’Adour et de la Baïse représentaient des voies privilégiées pour l’acheminement des vins vers les pays nordiques. La Gascogne, région généreuse et verdoyante, dédiait déjà presque entièrement ses coteaux à l’art de la vigne.

Aujourd’hui, près des deux tiers de la surface du vignoble armagnacais sont consacrés à la production des Côtes de Gascogne. Dans la douce campagne gersoise, se cachent des châteaux de pierres anciennes, quantité de villages aux maisons à colombages et moult trésors de l’architecture rurale gasconne.

Côtes de Gascogne, au plus près du bonheur

Autant de repères sur la principale route – celle venant du Puy-en-Velay – qui, depuis des siècles, conduit les pèlerins de l’Europe du nord vers Saint-Jacques de Compostelle. Autant de haltes mémorables propices au repos et génératrices d’espérance. Véritable eldorado du bonheur où chaque colline annonce une découverte, le vignoble des Côtes de Gascogne, à égale distance de Bordeaux comme de Toulouse, se dessine en plein cœur du Sud-Ouest.

Depuis le début des années 80, les Côtes de Gascogne sont le fruit du travail de 200 vignerons qui aiment recevoir et partager. On se sent bien chez eux. La convivialité est naturelle et le sourire sur toutes les lèvres. Ils sont sérieux mais ne se prennent pas au sérieux, à l’image de leurs vins. .

Grâce au succès des Côtes de Gascogne, le vin blanc français le plus exporté dans le monde, le Gers est le premier département producteur de vin IGP* dans cette couleur !

Un vignoble en forme de feuille de vigne

Sur trois départements, le Gers pour 90 %, mais aussi quelques terres des Landes et du Lot-et-Garonne, les vignes couvrent 13 000 hectaresGascogne Carte

Un vignoble de blancs entouré de rouges

Les cépages qui profilent les Côtes de Gascogne blancs ont besoin de soleil mais aussi d’humidité. Ça tombe bien, le coeur du Gers qui balance entre Atlantique et Méditerranée, sur fond de Pyrénées, offre un climat de transition où les températures sont clémentes avec des hivers doux et des étés chauds mais des nuits fraîches. Juste ce qu’il faut de soleil, de pluie et de fraîcheur pour que se développent les « thiols »1 libérant des arômes d’agrumes et de fruits exotiques, caractéristiques des colombard, gros manseng et petit manseng, raisins emblématiques des Côtes de Gascogne blancs.

1. Famille d’arômes primaires (typiques de certains cépages comme le colombard et le gros manseng) libérés par les levures lors de la fermentation alcoolique.

Le potentiel aromatique optimum (richesse en précurseurs de « thiols ») s’obtenant assez précocement, les raisins peuvent être récoltés, avec des degrés potentiels autour de 11 % vol. (d’où la production de vins blancs secs relativement légers en alcool) et une bonne acidité garante de croquant et de relief.

Trois sols qui font la différence

Vers le Bas Armagnac, à l’Ouest, les sables fauves et boulbènes, associant limons et argiles, constituent la matrice de blancs tendres, plutôt fins, floraux et élégants.

La Ténarèze, à l’est, terre argileuse sur socle calcaire, engendre des blancs ronds, charnus et opulents, armés de parfums suaves. C’est aussi la terre propice aux raisins noirs pour la production de rouges ou rosés fruités et soyeux.

Dans le Haut-Armagnac, les rivières venues des Pyrénées ont creusé des vallées où la vigne s’accroche sur des coteaux plus ou moins pentus ou graveleux. Les blancs font preuve de finesse, tandis que les rouges se distinguent par leur profondeur, leur charpente et leur bouquet.

Une fois la carte dessinée, avec ses trois terroirs, l’aire de production prend tout naturellement la forme d’une feuille de vigne.

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Une diversité sans égal

Plus qu’ailleurs en France, dans le Sud-Ouest, les cépages, principalement originaires du piémont pyrénéen, ont circulé, traversé les rivières et se sont établis là où les paysans voulaient bien les domestiquer, là où il fallait abreuver la soif des pèlerins, là où les plants se sont sentis le plus en phase avec l’environnement au point de s’y attacher, de s’y plaire, de s’y implanter.

Gascogne Les ViticulteursAujourd’hui, qu’il s’agisse d’ampélographes (savants de la vigne), d’oenologues (savants du vin), de modestes ou de grands amateurs de vins, tout le monde s’accorde à dire que le Sud- Ouest possède l’un des patrimoines viticoles les plus intéressants du monde.

Colombard, gros manseng, petit manseng, ugni blanc, produisent de très aromatiques Côtes de Gascogne blancs auxquels, suivant les cuvées, les vignerons associent des variétés un peu plus internationales comme le sauvignon ou le chardonnay.

Tannat, merlot, cabernet franc et cabernet-sauvignon composent des Côtes de Gascogne rouges et rosés empreints de notes de fruits rouges et noirs.

Cette diversité de cépages se retrouve dans des vins singuliers pour offrir à l’amateur une remarquable palette de saveurs gourmandes.

Le colombard : un bouquet unique

Cépage typiquement océanique, le colombard ne se plaît qu’en terre gasconne, où il lègue volontiers aux vins, avec une grande générosité, ses arômes exotiques qui le distinguent de tous les autres : pamplemousse, fruit de la passion, mangue, ananas. Pour exprimer le meilleur de lui-même, garder cette fraîcheur et ce goût incomparables, il lui faut une zone tempérée, comme l’est le climat gascon. Partout où les vignerons ont tenté de l’introduire dans des zones trop chaudes, il « boude » laissant ses arômes se consumer, sa chair se dessécher, confirmant que sans eau, il ne peut pas s’épanouir.

Les Gascons ne sont pas peu fiers d’être les seuls à pouvoir lui offrir la terre qu’il aime.

Côtes Gascogne à visiter

Le Gers ne manque pas de lieux historiques remarquables à découvrir avant de faire une halte dans l’une des caves (plus d’une centaine) que compte le territoire des Côtes de Gascogne.

  • Fourcès, un des plus beaux villages de France avec sa place ronde sur laquelle est organisé le plus important marché aux fleurs de la région, chaque année, le dernier week-end d’avril.
  • Le Château de Cassaigne construit en 1247 par Montassin de Goalard, abbé de Condom, devenu par la suite résidence de campagne des évêques de Condom. Géré par « Plaimont Terroirs & Châteaux », c’est un lieu de découverte de l’histoire de la Gascogne entouré de plus de 30 hectares de vignes. www.chateaudecassaigne.com 
  • Le Musée d’Artagnan à Lupiac, dans une chapelle du XIVe. 
  • Le Château de Mons, édifié en 1285, situé sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, aujourd’hui géré par la Chambre d’Agriculture du Gers pour découvrir un conservatoire regroupant 250 cépages provenant de différentes régions viticoles ou visiter les parcours d’élaboration des Côtes de Gascogne, du Floc de Gascogne et de l’Armagnac. www.chateau-mons.com 
  • Ne pas manquer Auch, la capitale du Gers (cathédrale), ni Éauze (Musée Archéologique), Montréal-du-Gers et les nombreuses bastides du Gers, certaines fondées par les Anglais : Saint-Clar, Fleurance, Gimont…
  • À Condom animation autour du canard à la Halle dans la deuxième quinzaine de février. Dans la même ville, voir aussi le Musée de l’Armagnac.
  • L’Écomusée du Paysan Gascon, à Toujouse. Tél. 05 62 09 18 11. www.ecomuseetoujouse.com

Ils « habitent » le Gers

Le bonheur serait-il dans le Gers ? Personnages illustres d’hier et d’aujourd’hui, ils ont fait la notoriété du Gers ou ont choisi d’y acquérir une demeure pour s’y ressourcer.

  • Le plus connu des Mousquetaires, d’Artagnan, est immanquablement identifié à la Gascogne gersoise. Il a d’ailleurs son musée à Lupiac. 
  • André Daguin, le tonitruant Président des Hôteliers Restaurateurs jusqu’en 2008, l’enfant du Pays, a connu le succès aux fourneaux durant 40 ans en son Hôtel de France à Auch.
  • Jean Charles de Castelbajac, couturier ou Pierre Arditti, acteur, sont des Gersois d’adoption, au même titre que de nombreux parisiens anonymes qui investissent dans les vieilles pierres qui font le charme du Gers.

Côtes de Gascogne, au plus près du bonheur

Côtes de Gascogne en fête

Dès qu’arrive la belle saison, les Gascons ne ratent aucune occasion de faire la fête, de recevoir chez eux dans le cadre de journées portes ouvertes, dégustation de spécialités régionales à l’appui, notamment le canard sous toutes ses formes. Ils sont également à l’origine de la création de festivals de renommée internationale.

Festival Afro Cubain Tempo Latino, à Vic-Fezensac en juillet avec les plus grands musiciens de la Salsa. www.tempo-latino.com

Le Festival Jazz In Marciac, qui attire les jazzmen les plus illustres de la fin juillet à la mi-août, dans une ambiance festive exceptionnelle. www.jazzinmarciac.com

Féria de Pentecôte à Vic-Fezensac. www.clubtaurinvicois.com

Fêtes de la Madeleine dans la seconde quinzaine de juillet à Mont-de-Marsan, la féria d’août à Dax et les nombreux spectacles taurins qui vont avec.

Festival International de Bandas y Peñas, le second week-end de mai, à Condom.

Festival de danses et de musiques anciennes à Sarrant, en juillet. www.sarrantfestival.com

Nombreux marchés au gras qui ont lieu de novembre à mars à Samatan et Seissan, d’octobre à juin à Gimont, en hiver à Éauze et à Fleurance. www.foie-gras-gers.com


En savoir plus http://www.vins-cotes-gascogne.fr