Exposition dégustation au Château de France

Chateau-de-France-2010-01Le 4 et 5 décembre 2010, le CHÂTEAU DE FRANCE accueille un peintre vendéen, Karl Lakolak, qui trace depuis ses débuts à Paris en 1976 un parcours original et mouvementé. Situé sur la commune de Léognan, le Château de France, Membre de l’Union des Grands Crus de Bordeaux, ....

.... appartient à la prestigieuse appellation Pessac-Léognan, Lors de cet événement, le peintre abandonne un temps ses peintures sur personnages vivants, pour donner une vision gaie et intense du vignoble tel qu’il le perçoit : un raisin aux grappes rebondies, qu’on a envie de toucher. Cette animation par le mouvement et les couleurs représente ce terroir d’une façon joyeuse et ensoleillée.

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Cette exposition se déroule dans le cadre du week-end Portes Ouvertes en Pessac-Léognan. Pour le public ce sera aussi l’occasion de visiter le site et le chai de ce château des Graves de Pessac-Léognan, membre de l’Union des Grands Crus de Bordeaux. Et de déguster la gamme de ses vins, rouges et blancs, en compagnie de Bernard et Arnaud Thomassin, son fils, propriétaires du domaine et toujours heureux de partager leur passion du vin. Il y a à voir et à découvrir les 4 et 5 décembre prochains au Château de France !

CHÂTEAU DE FRANCE AOC Pessac-Léognan

Situé sur la commune de Léognan, le Château de France, Membre de l’Union des Grands Crus de Bordeaux, appartient à la prestigieuse appellation Pessac-Léognan, née en 1987 et regroupant sur 10 communes 60 grands châteaux et domaines. Ses 40 hectares se répartissent en 36 hectares de Cabernet sauvignon et Merlot pour la production de vin rouge et 4 hectares de Sauvignon et Sémillon pour la production de vin blanc. Une propriété reprise en 1971 par Bernard THOMASSIN, conseillée par Michel ROLLAND depuis 1996 et actuellement dirigée par Arnaud THOMASSIN.

BERNARD THOMASSIN :  La patience d’un homme de la terre

Chateau-de-France-04Bernard Thomassin n’est pas né Bordelais mais il l’est devenu… La famille Thomassin travaille depuis plusieurs générations dans la culture de la betterave pour la distillation en Ile-de-France, quand l’exploitation située dans le Val d’Oise, en butte à une urbanisation accélérée, est peu à peu rachetée par l’Etat. En 1985, la distillerie est fermée, surtout à la suite de la profonde modification de la politique de l’alcool en France.
L’aventure bordelaise commence en 1971 quand Bernard Thomassin a la possibilité de racheter une propriété "en sommeil", où tout est à faire ou à refaire. On peut lire en 1986 dans "Histoire de la Vigne et du Vin" (Enjalbert) : « Les campagnes menées par ce propriétaire entreprenant et obstiné doivent permettre au Château de France de retrouver le prestige et la notoriété qu’il avait au XIXème et de porter de belle manière, notamment sur les marchés extérieurs, un si beau nom qui l’oblige ».

Un précurseur : à l’époque où Bernard Thomassin investit dans le Château de France, seule l’appellation des Graves existe, peu de propriétés ont la faveur des courtiers et du négoce de la place, et c’est seulement plus tard que l’appellation Pessac-Léognan attirera les investisseurs. Une passion : de cette rencontre avec le vin naît une véritable passion. Bernard Thomassin s’attache désormais à un unique objectif : restaurer le domaine du Château de France pour donner à ce grand vin une qualité et une réputation à la mesure du prestige de l’appellation. Bernard Thomassin cultive la sagesse et la patience d’un homme de la terre. Les investissements mesurés et progressifs sont d’abord consacrés à la replantation du vignoble, puis à la restauration des chais, et enfin à l’édification de bureaux et d’une salle de réception. Bernard Thomassin a relevé avec succès son défi : élaborer un très grand vin.

ARNAUD THOMASSIN :  Un tempérament perfectionniste

Élevé dans le milieu de la distillerie, Arnaud Thomassin est fier de ses racines paysannes. Depuis 1996, il seconde son père au Château de France en tant que directeur technique… arrivé avec un BTS viti-oeno en poche et un tempérament perfectionniste. Ses choix, tant au niveau de la viticulture, de la vinification ou des investissements, se sont naturellement faits dans la continuité de ce qui avait été entrepris par son père. L’écoute réciproque est là. « Quand je suis arrivé au Château de France, j’ai porté une attention particulière au vignoble. Les travaux en vert, qui ont une réponse qualitative immédiate, ont été développés dès lors ». Sur le plan commercial, il se déplace beaucoup pour porter le nom du Château de France à l’extérieur, appréciant tout particulièrement les contacts proches avec les distributeurs dont il vient soutenir l’action sur le terrain.

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CHÂTEAU DE FRANCE DE LA VIGNE AU VIN

Situation

Les 40 hectares (dont 36 en rouge) du vignoble du Château de France s’étendent sur un des plus hauts coteaux de la terrasse de Léognan, la plus ancienne et la plus élevée des quatre terrasses de graves édifiées au fil du temps.

Chateau-De-France-Rouge-2004Viticulture

  • Cépages : leur choix a été guidé par la recherche de l’équilibre : 60 %
  • Cabernet-sauvignon et 40 % Merlot pour les rouges ; 80 % Sauvignon et 20 % Sémillon pour les blancs.
  • Porte-greffe : 3309 C / 101-14 / 110 R / Gravezac / 420 A / 161-49 / Riparia.
  • Densité de plantation : de 5 000 pieds/ha pour les plantations anciennes à 6 950 pieds/ha actuellement.
  • Taille : Guyot double et simple.
  • Effeuillage : « Depuis quelques années maintenant, on effeuille côté soleil levant, on pratique les vendanges en vert et la culture raisonnée... Et la qualité monte d’un millésime à l’autre ».

Rendement

Comme tous les Pessac-Léognan, le Château de France est soumis aux règles strictes de l’appellation, définies par le décret du 9 septembre 1987 :
rendement de 45 hectolitres à l’hectare pour les rouges, et 48 pour les blancs, modulable suivant les années.

Vendanges

  • Manuelles.

Vinification en rouge (175 000 bouteilles)

  • Fermentation alcoolique de 7 à 10 jours suivie de 3 à 4 semaines de macération en cuves de 130 hl. Contrôle des températures très précis. Température de fermentation : 30–32°C max.
  • Fermentation malolactique en cuves.
  • Élevage en barriques : 14 à 18 mois – 50 % de bois neuf, 50 % de barriques de un vin. Le second vin passe sur barriques de 2 ans.
  • Collage : albumine (blanc d’oeuf).
  • Filtration légère avant mise en bouteille.

Vinification en blanc (15 000 bouteilles)

  • Fermentation alcoolique de 7 à 10 jours en barriques neuves – 50 % de bois neuf, 50 % de barriques de un vin. Contrôle des températures très précis. Température de fermentation : 20-25°C max.
  • Élevage en barriques : 8 à 9 mois – bâtonnage une fois par semaine, et en fin de parcours tous les 15 jours environ.
  • Collage : bentonite.
  • Filtration avant mise en bouteille.

Les installations

Pour la vinification comme pour l’élevage, le Château de France dispose depuis 1975 de conditions techniques optimales, avec une vaste cuverie comprenant : 1 cuve isotherme pour le débourbage des blancs, 17 cuves de fermentation pour les rouges, 20 cuves d’assemblage et 2 chais de vieillissement.  

En savoir plus : http://www.chateau-de-france.com/