Le seigneur de Lège et le seigneur de la Teste, captal de Buch se disputaient la presqu’île et en 1807, la limite entre les communes de Lège et de La Teste fut définitivement tracé par une ligne droite au nord de la Pointe aux Chevaux (10e kilomètre de notre marathon) et au nord du Truc Vert. Il faudra attendre le 21 juin 1976 pour que les deux parties de la presqu’île ainsi séparées soient réunifiées, pour se fondre dans la même commune de Lège-Cap Ferret, mettant ainsi un terme à des siècles de querelles.
Histoire des villages
La presqu’île était fréquentée par des pêcheurs venus principalement des petits ports de La Teste, Gujan Mestras et Arès. Ces ports aujourd’hui nous semblent tr
La forêt des résiniers
Les résiniers sont à la forêt ce que les pêcheurs et les parqueurs sont à la mer. Originaires des Landes voisines, les résiniers ont choisi la forêt suivant en cela les traditions landaises familiales. Le travail du résinier, c’est avant tout le gemmage, qui est l’action d’inciser les pins pour en recueillir le gemme, c’est-à-dire la résine.La Pointe aux Chevaux
Cette pointe, faisant saillie, empiétant sur le Bassin, rapprochait la côte de l’Ile aux Oiseaux, située juste en face. Sur l’île, poussait une herbe salée réputée tonique, recommandée pour les animaux, mais sur laquelle il fallait les conduire. On rassemblait les bêtes, généralement des chevaux, sur la plage, et de là, à l’étale de basse mer, accompagnés par des marins les encadrant à bord de pinasses, on leur faisait traverser le chenal à la nage et gagner l’île où ils restaient, quelque temps, au pacage. La tempête du 27 octobre 1882, qui submergea entièrement l’île, mit fin au pacage des animaux et donc aux traversées maritimes des troupeaux.
Village de Grand Piquey
De la maison forestière à la villa « Les Hirondelles » et l’hôtel Chantecler accueillant régulièrement M. Jean Cocteau.Village de l’Herbe
Ce village, sans doute le plus pittoresque, a gardé un attrait particulier, mélange d’exotisme, de dépaysement, de curiosité, de liberté et peut-être aussi le plus mystérieux de par son isolement à l’écart de la route.Village du Canon
Le village doit son nom à un canon datant du premier empire. En effet, il y a quelques années encore, sur la culasse, on pouvait distinguer, gravés dans l’acier une date, an 8, et un bonnet phrygien. La situation géographique du Canon, dominé par une magnifique dune boisée, se prêtait à l’édification de villas. L’arrivée de la route en 1932, accéléra l’occupation de toute la dune.
Village de Piraillan
C’est l’ancienne « escourre » mentionnée sur les cartes du XIXe siècle, l’une des rares à n’avoir pas été comblée ; les ostréiculteurs préférant édifier, en son centre, deux terre-pleins en forme d’îlots et conserver telle quelle la conche afin de pouvoir d’une part, accéder en bateau aux concessions originellement établies en bordure, et d’autre part, disposer d’un port afin d’abriter leurs embarcations.Le phare du Cap Ferret
C’est en juillet 1833, que l’emplacement du phare fut choisi. 47 mètres de hauteur et de couleur blanche, il fut détruit pendant le seconde guerre mondiale et reconstruit 1947. Avec ses 53 mètres de haut et sa tour blanche au sommet rouge, il est, dès l’origine, le monument le plus visité du Cap Ferret.Les 44 hectares
En 1908, une « parcelle de fonds en nature de sable » d’une superficie de 44 hectares a été vendue aux enchères pour 270 300 francs. Aujourd’hui, les 44 hectares sont restés un endroit magique, intacte et un véritable « Parc naturel habité » où règne sérénité et havre de paix
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