Mes Petites Amoureuses poésie rock acoustique

Mes Petites AmoureusesComposé de trois membres multi-instrumentistes, Mes Petites Amoureuses commence à jouir d'une certaine renommée dans la région de son fief, Pau. Mes Petites Amoureuses ? ... Trois individus, physiquement de sexe masculin, sauf un, de sexe féminin ... musicalement de sexe indéterminé, mais amoureux pour sûr ...

Virginie dit, chante, crie, murmure ... et gratte, et pince. Serge et Loïc tapent, frôlent, soufflent, il leur arrive de crier ...  Le groupe, dont le nom s'inspire explicitement d'un poème d'Arthur Rimbaud, et qui cite Verlaine dans ses chansons, s'auto-définit dans un style "poétique rock acoustique". Portrait, le temps d'un concert, d'une jeune formation qui vient tout juste de sortir son premier album.

 Mes petites amoureuses sont au nombre de trois, portent les cheveux longs -sauf une- et la moustache élégante -sauf une, la même, celle avec qui tout a commencé... Elle s'appelle Virginie, elle avait un stylo, une guitare, et comme elle sentait les mots bouillonner en dedans et des sons résonner tout autour, elle s'assit dans sa chambre, là-bas, quelque part entre Charleville et Odessa, et entreprit de composer des chansons...

Mes-Petites-AmoureusesUn jour qu'elle explorait la chaîne des Pyrénées, elle vint à rencontrer deux étranges autochtones qui manipulaient des instruments tout aussi étranges : c'étaient Serge et Loïc. Ils avaient dans leur grange, un vieux piano droit, des guitares aux formes variées, des tambours et des cymbales, une trompette toute rouillée, des harmonicas, des flûtes et un accordéon (l’un d’eux faisait même sortir des voix et toutes sortes de sons bizarres d'une petite boite avec des boutons lumineux). Virginie su dés lors qu'une aventure musicale commençait... Une année durant, mes petites amoureuses sillonnèrent les routes de la belle Navarre, et écumèrent les clubs branchés de sa capitale, Pau.

L'année suivante, ils/elles descendirent la Garonne et firent escale à Toulouse, où un dénommé Triboulet «de la Trappe» enregistra dix de leurs nombreuses chansons. Ils donnèrent des représentations ici et là, jusqu'au port de Bordeaux où l'accueil fut des plus chaleureux. Leurs voyages les emmenèrent plus loin encore, le long du Rhône, d'Alise-Sainte-Reine en Arles, et partout ils se faisaient de nouveaux amis...

Dans les festivals anarcho-écolos, dans les cafés littéraires, dans les restaurants chics ou dans les salles de rock subventionnées, ils/elles vécurent de drôles de rencontres : des indignés mal lavés, des Têtes Raides, un autre voyageur répondant au nom d'Edgar de l'Est, et même une tribu fort sympathique dont l’étrange coutume était de se tenir Debout sur le Zinc …

A ceux qui veulent définir ce qu’ils entendent, Virginie répond qu’il s’agit de «poésie rock acoustique» -même si elle n’a rien contre un peu de saturation de temps en temps. Libre aux autres de se laisser emmener par la musique, douce, raffinée, mélancolique, parfois plus urgente, presque brutale … par les mots de joies et de peines, qui caressent pour mieux claquer, qui tantôt bercent, tantôt bousculent…

Mes-Petites-Amoureuses

Aujourd’hui, mes petites amoureuses continuent à arpenter les routes et les fleuves, bien décidées à présenter leurs chansons dans des contrées plus lointaines encore… Mais si vous venez à les croiser, prenez garde, ils/elles mordent quand on les appelle «les p’tites amoureuses» … ce sont mes petites amoureuses.

En savoir plus http://www.myspace.com/petitesamoureuses