... il tente d’en témoigner la richesse, celle de ses hommes et de sa nature. Jean Hincker pose son regard de photographe dans le département des
Landes depuis près de vingt-cinq ans.
Amoureux de cet environnement rural, il tente d’en témoigner la richesse,
celle de ses hommes et de sa nature.

Pour lui, l’homme est indissociable de la
nature, de la forêt en l’occurrence. Par cette incursion dans un village landais,
il nous dévoile l’existence de femmes et d'hommes qui vivent non pas
cachés, mais éloignés de la vie trépidante de la ville. Et il y découvre avec
bonheur des gens d’une grâce authentique, d’une grande gentillesse et dotés
d’une sagesse certaine. Village People, Goos devrait être le premier sujet d'une
série sur les villages landais.
À cinquante ans, Jean Hincker a passé la moitié de sa vie en ville (Paris) et
l’autre à la campagne (Landes).
À cinquante ans, Jean Hincker qui a passé la moitié de sa vie en ville (Paris) et l’autre à la campagne (Landes) nous présente cet livre
"J'ai voulu dans cette série montrer l'intemporalité de la vie rurale. La beauté cachée - kitch ou baroque – de la vie qui se répète, de l'instant en perpétuel recommencement...
Et les habitants du village de Goos se sont prêtés au jeu avec toute cette dignité que l'on retrouve dans la campagne. L'exposition qui résulte de cette résidence d’artiste a pour objectif de témoigner d’une vie rurale peu représentée et pourtant très riche en matière de vie sociale.
Mon travail a consisté à m’immerger dans le quotidien des gens du village, tous milieux confondus, et à en retirer des images fortes à travers des portraits réalisés chez eux ou dans leur environnement proche. Le choix, aléatoire, s’est porté sur une cinquantaine d’habitants de la Commune de Goos.
Sans rechercher une représentativité rigoureuse, j’ai tenté d’évoquer toutes les couches sociales ainsi que toutes les tranches d’âges …
Des portraits en gros plan alternent avec des scènes plus élargies prenant en compte les espaces de vie. En effet, m’éloignant du reportage traditionnel – j'ai fait poser tous mes modèles et j’ai organisé les séances photo – ce travail s’inscrit davantage dans le genre documentaire contemporain.
Ce qui fonde la nature de la Photographie, c’est la pose, disait Roland Barthes. Toutes les prises de vue ont été exécutées avec l’accord écrit des modèles choisis."
