A quoi peuvent songer trois soldats dans le petit matin glacial du 11 novembre 1918, à l’aube d’un armistice dont ils ne savent rien encore ? Un fils de notaire du Périgord, un instituteur du pays cathare et un ouvrier parisien qui n’auraient jamais dû se rencontrer, trois hommes jetés dans l’enfer et qui se raccrochent désespérément au souvenir de leur vie d’avant pour ne pas sombrer. Les yeux fermés, ils se souviennent de ces heures de paix lumine
uses qui donnaient un sens à l’amour et à l’insouciance. L’ordre arrive enfin : le cessez-le-feu interviendra à 11 heures. Si près de la délivrance, Pierre, Ludovic et Jean imaginent l’émotion de leurs femmes, de leurs enfants, de tous ceux qui les attendent au pays et se réjouissent sûrement de leur retour prochain. Encore quelques heures à tenir, et la vie sera si belle… Cinq heures, une éternité, où leur destin va se jouer.
Christian Signol est né aux Quatre Routes, un hameau du Quercy blotti au pied des causses de Martel et de Gramat. Le petit garçon mène une existence heureuse entre ses parents et ses grands-parents. Son univers s’étend de l’école communale (dont il dévore la bibliothèque) à la campagne environnante. Les moissons, les vendanges, la cueillette des champignons, les parties de pêche l’été sur la Dordogne sont autant de « bonheurs d’enfance ». À onze ans, il est mis en pension au lycée de Brive. Il vit comme un drame cet éloignement du pays natal. Il dira plus tard : « Cette déchirure a fait de moi un écrivain. » Après des études universitaires de lettres et de droit, Christian Signol débute dans la vie professionnelle comme rédacteur administratif à la mairie de Brive.
Il commence à écrire et, en 1984, Robert Laffont publie son premier roman, Les Cailloux bleus, inspiré par son enfance dans le Quercy. Succès immédiat. Suivi par Les Menthes sauvages, Les Chemins d’étoiles et Les amandiers fleurissaient rouges. Entre 1990 et 1993, la trilogie de La Rivière Espérance va faire de lui un des écrivains les plus lus en France. France 2 achète les droits d’adaptation de cette saga des gabariers de la Dordogne, qui devient l’une des plus grandes séries jamais réalisées pour la télévision. Et l’une des plus regardées. La Rivière Espérance est devenue un véritable phénomène d’édition des dix dernières années avec plus de 2 millions d’exemplaires vendus depuis sa sortie.
Depuis, il alterne, avec un égal bonheur, romans, souvenirs et grandes sagas historiques.
Extrait du livre - source Albin Michel Editions

Christian Signol est né aux Quatre Routes, un hameau du Quercy blotti au pied des causses de Martel et de Gramat. Le petit garçon mène une existence heureuse entre ses parents et ses grands-parents. Son univers s’étend de l’école communale (dont il dévore la bibliothèque) à la campagne environnante. Les moissons, les vendanges, la cueillette des champignons, les parties de pêche l’été sur la Dordogne sont autant de « bonheurs d’enfance ». À onze ans, il est mis en pension au lycée de Brive. Il vit comme un drame cet éloignement du pays natal. Il dira plus tard : « Cette déchirure a fait de moi un écrivain. » Après des études universitaires de lettres et de droit, Christian Signol débute dans la vie professionnelle comme rédacteur administratif à la mairie de Brive.

Depuis, il alterne, avec un égal bonheur, romans, souvenirs et grandes sagas historiques.
