La Surf Culture - Alain Gardinier

Le surf : plus qu’un sport, un art de vivre. Surf Culture est la dernière publication des éditions Atlantica signée par Alain Gardinier et consacrée au sport favori du journaliste et chroniqueur basque. Au fil des pages et des décennies, ce livre retrace l’histoire .....

.... de la culture surf si chère aux amateurs de glisse de la région.

Les Hawaiiens, les Californiens et les Australiens, bientôt suivis par les autres pays du surf, dont la France, ont contribué à donner au surf, hymne à la nature, à la musique, aux couleurs et aux sensations, un ensemble de traditions, d’histoire, de gestes, de références communes, disons donc « une culture ». Petit à petit, qu’elle vive à Biarritz, Honolulu, Coolangatta ou Florianópolis, la tribu des surfeurs en est venue à créer, avec beaucoup d’inventivité et de talent, ses propres codes, ses propres modes d’expression, ses propres repères.

Surf CultureÀ la légende du surf s’associent une mode, une musique, des films et toutes les autres formes d’art, une façon de se nourrir, de se déplacer, des objets, sans oublier des héros, des idoles, ainsi que des sports dérivés.

Surf Culture aborde et commente tous ces thèmes et toutes ces tendances en privilégiant trois époques personnifiées par trois grands noms du surf : Duke Kahanamoku (début du xxe siècle), John Severson (des années soixante à quatre-vingt-dix) et Laird Hamilton (la surf culture d’aujourd’hui).

raconte les premiers écrits sur le surf, les premières destinations, l’invention du surfwear, l’arrivée des magazines, de la bande dessinée surf, des « beach movies », de la surf music, des Beach Boys, des Surf Punks. Mais aussi des pin-ups, des tikis, du shape, des « Z boys », des romanciers modernes, des vidéos qui « déchirent », des peintres, des sculpteurs inspirés, de l’écologie, des « woodies », des watermen, de Jo Moraiz, des gangs et même des églises. Le surf s’honore également des noms de Jack London, de Charlie Chaplin, d’Agatha Christie ou encore de Wolinski.

Les Auteurs

Alain Gardinier

Dans les années 70, muni d’une caméra 16 mm, Alain Gardinier réalisait son premier film de surf sur la Côte basque. Surfeur lui-même, il a écrit plus d’une centaine d’articles et réalisé une quarantaine de films et reportages consacrés à son sport favori, dont plusieurs pour « Thalassa » (France 3) ou encore la série « L’Esprit du surf » (La Cinquième). Créateur de coffrets de compilations de surf music, il est également l’auteur de six livres sur le sujet, dont Les Tontons Surfeurs et Miki Dora. De Malibu à la Côte basque (éditions Atlantica).

Laird Hamilton

Tous les surfeurs de la planète connaissent Laird Hamilton et sa silhouette de géant blond reconnaissable entre des millions. Si peu d’entre eux se sont intéressés à son histoire personnelle et à son adoption sur une plage d’Hawaii par le légendaire Bill Hamilton, tous sont au courant de ses exploits sur les plus grosses vagues du monde et du bond en avant qu’il a fait effectuer à la pratique du surf en étant à la base, entre autres, du surf tracté, du Stand Up Paddle surfing ou encore du foil surfing. Ami de l’auteur depuis plus de vingt ans, Laird Hamilton signe pour Surf Culture une préface aussi drôle qu’émouvante et percutante.

Surf Culture

Extraits de SURF CULTURE

Rick Griffin

Plus artiste-dessinateur qu’auteur de bandes dessinées, il est le créateur du célébrissime Murphy, ce petit personnage sympa, à la mèche aussi blonde que sa planche, qui orna des décennies durant, sous forme d’autocollant, les vitres arrière de presque tous les ‘surf cars’ de la planète. Mais pas que… Bien sûr, Murphy, qui apparut pour la première fois sur la couverture du magazine « The Surfer », en 1962, fit autant pour la renommée de son auteur que George Clooney pour celle du café en dosettes. Cependant, l’univers de Rick Griffin est bien plus riche et vaste que l’image de ce petit bonhomme marron à la bouche tordue. Surf CultureEnfant de la Californie du Sud, local du spot de « Bluff Cove » (Palos Verdes), Griffin va se faire copain comme cochon avec un ami d’école, Randy Nauert. Celui-ci va lui apprendre à surfer mais également à s’imprégner de la Surf Music qu’il joue avec son groupe, The Challengers. Ce sera également Nauert qui, lors d’une projection de « Surf Fever » dans leur lycée, la Nathaniel Narbonne High School, va le présenter au réalisateur, un certain John Severson. A part la couverture de l’album des Challengers et quelques croquis pour la boutique et les planches de Greg Noll, Griffin est un novice. Conquis par ces quelques croquis, Severson l’engage comme dessinateur maison de « The Surfer », son tout nouveau magazine (...).

Ecologie

Le surfeur est par « nature » et par culture un écologiste convaincu. Pensez donc : cette même nature est son terrain de jeu et d’expression. Il sera le premier, avec raison, à dénoncer et condamner les pollueurs qui saccagent avec détermination son environnement : les gros industriels (pétroliers, énergéticiens, cimentiers, groupes métallurgiques ou miniers, mais également toute l’économie marchande du surf) et même le citoyen. Pour ce faire, il va chercher de l’aide auprès de ses congénères et créer des associations. Ce seront la puissante Surfrider Foundation, Ecosurf créée par la Fédération Française de Surf, la SEA (Surf, Écologie, Art) de Saint-Brévin l’Océan…/br>
Chacun mène des actions concrètes et quantifiables. Cependant, comment le surfeur peut-il vivre avec le paradoxe qui fait que la pratique de son activité préférée contribue directement à la dégradation de son cadre de vie et d’activité ? Le débat n’est pas nouveau, mais au vu de la prise de conscience et des actions de plus en plus nombreuses des surfeurs, comment accepter de continuer à utiliser une planche composée des produits chimiques nocifs que sont la mousse polyuréthane (le plus souvent importée), la résine de synthèse et la fibre de verre ? Comment porter chaque hiver des combinaisons Néoprène directement issues du pétrole et non recyclables à 100 %, s’enduire chaque été le corps avec des crèmes solaires aux composants dangereux pour les fonds marins, utiliser cette indispensable wax, autre produit de la pétrochimie ? Comment accepter l’idée de prendre l’avion pour aller chercher loin de chez soi de meilleures conditions de surf et de températures, et ainsi participer à l’émission de CO2 ?
Les surfeurs ont décidé de réagir et la fronde s’est enfin organisée. Outre les grandes marques de surfwear et d’accessoires qui tentent toutes de développer des produits plus « eco friendly » via de nouveaux matériaux, des technologies innovantes et des actions éco- responsables, des artisans et inventeurs ont pris le problème à bras le corps (…)
Plus artiste-dessinateur qu’auteur de bandes dessinées, il est le créateur du célébrissime Murphy, ce petit personnage sympa, à la mèche aussi blonde que sa planche, qui orna des décennies durant, sous forme d’autocollant, les vitres arrière de presque tous les ‘surf cars’ de la planète. Mais pas que… Bien sûr, Murphy, qui apparut pour la première fois sur la couverture du magazine « The Surfer », en 1962, fit autant pour la renommée de son auteur que George Clooney pour celle du café en dosettes. Cependant, l’univers de Rick Griffin est bien plus riche et vaste que l’image de ce petit bonhomme marron à la bouche tordue. Enfant de la Californie du Sud, local du spot de « Bluff Cove » (Palos Verdes), Griffin va se faire copain comme cochon avec un ami d’école, Randy Nauert. Celui-ci va lui apprendre à surfer mais également à s’imprégner de la Surf Music qu’il joue avec son groupe, The Challengers. Ce sera également Nauert qui, lors d’une projection de « Surf Fever » dans leur lycée, la Nathaniel Narbonne High School, va le présenter au réalisateur, un certain John Severson. A part la couverture de l’album des Challengers et quelques croquis pour la boutique et les planches de Greg Noll, Griffin est un novice. Conquis par ces quelques croquis, Severson l’engage comme dessinateur maison de « The Surfer », son tout nouveau magazine (...).

Surf Culture

ISBN : 9782758805229 - Éditeur  ATLANTICA - http://www.atlantica.fr