Autoroute Bordeaux Pau A65

Tous les chemins mènent à Rome. En Aquitaine, c’est à Pau qu’ils conduisent ! En effet, il n’existe pas de voie royale pour relier la cité du bon roi Henri à celle de la métropole régionale chère à Dame d'Aliènor. A titre d’exemple, sondez votre entourage pour connaître le trajet pris pour aller respirer les hautes cimes béarnaises. Il en existe autant que d’axes de pèlerinage pour se rendre à Saint Jacques de Compostelle. Il y a, les nostalgiques de l’axe Aire-sur-Adour où à une époque des maisons spécialisées dans la jambe légère fleurissaient à l’orée des départements de la Gironde et des Landes, les gascons souhaitant savourer le charme sylvestre des Landes en traversant des villages aux noms évocateurs tels que Moustey ou Pissos en passant par Mont-de-Marsan, enfin les cartésiens privilégiant le compromis temps de parcours et vitesse moyenne en allant chercher les embruns de la Côte Basque.
A l’heure où le GPS s’est substitué à la carte Michelin, l’autoroute Bordeaux-Pau est, il faut bien l’avouer, un axe de communication important. Les associations de défense de l'environnement ont donné de la voix en déposant 5 recours pour faire échec à ce projet. D'après elles, les 150 kilomètres de la Langon-Pau devraient détruire 2000 hectares d'espaces naturels et menacer de nombreuses espèces protégées : la loutre, le vison d'Europe, l'écrevisse à pattes blanches, le papillon "fadet des laîches", les chiroptères et la tortue "cistude". Les positions se cristallisent, dans une atmosphère politique quasiment à l’unisson. Pour certains la Voie(ture) ne passera pas. Pour d’autres, c’est la voie de la sécurité et la cohésion économique et sociale de l'Aquitaine.

C’est, sans aucune idée partisane, que AquitaineOnLine présente d'un côté les arguments soutenues par A’Lienor porteur du projet; et d'un autre présente les arguments développés par les opposants. Après cette lecture, il ne vous reste qu’à participer aux sondages proposé par notre site.