... travers une longue série de questions qui ne font que revenir aux origines, à l’essentiel, à l’épure :
Le blanc est-il le contraire du sale (Dennis Adams) ?
- La transparence (Mathieu Mercier) ou l’effacement (Thierry Mouillé) ?
- Le blanc signifie-t-il la douceur, l’intimité (Harry Callahan) ou le neutre - voire l’anonymat - au sein de la Cité (Lee friedlander, Thomas Ruff) ?
- Est-il forcément lié à des codes liés à la santé et à l’hygiène ou à de simples règles commerciales du packaging (Franck Scurti) ?
- Est-il susceptible de passer à l’état gazeux (Jean Sabrier) ?
- Est-il statique ou peut-il s’introduire dans une dynamique (Imi Knoebel, Florian Pugniaire) ?
- A-t-il un degré d’apesanteur (Pierre Labat)?
- Est-il à même de pouvoir créer une durée (Opalka), du silence (Absalon) ?
- Et que dire du « White Cube » dont Thomas Hirschhorn présente avec Lascaux III une sorte de contre-modèle ?
Ayant en mémoire ces actes fondateurs des artistes du siècle dernier, l’exposition au Frac Aquitaine prolonge ce récit de la tonalité blanche à travers différentes oeuvres de sa collection : Karina Bisch réinterprète la théière de Kasimir Malevitch à travers un objet en plâtre tenant à la fois de l’architecture, du design et de la sculpture. Stéphane Dafflon réinvente un espace vierge à l’intérieur d’un cadre. Jeff Koons érige un monument aux premiers aspirateurs américains, héros contemporains des espaces aseptisés. Les trois monochromes de Katarina Frisch indiquent que le blanc ne peut se définir que par rapport aux autres couleurs, tandis que Roman Opalka étire le temps à travers des photographies et des tableaux de plus en plus délavées, au risque que les signes disparaissent…
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le blanc avec les oeuvres de Absalon, Karina Bisch, Harry Callahan, Nicolas Chardon, Hervé Coqueret, Stéphane Dafflon, Lee Friedlander, Katharina Fritsch, Thomas Hirschhorn, Cathy Jardon, Imi Knoebel, Jeff Koons, Pierre Labat, Mathieu Mercier, Thierry Mouillé, Roman Opalka, Florian Pugnaire, Hugues Reip, Thomas Ruff, Jean Sabrier, Anne Xiradakis.
Parallèlement, un colloque est organisé le Vendredi 28 janvier, avec arc en rêve centre d’architecture. Une journée de réflexion autour du blanc, traité dans le champ du design. Avec critique d’art, architecte, écrivain, designer. Ouverture
- Du lundi au vendredi de 10h à 18h
- Le samedi de 14h à 18h
- Entrée libre
- Hangar G2, Bassin à flot n°1 — Quai Armand Lalande — 33 300 Bordeaux — France
- Tél. +33 (0)5 56 24 71 36 — Fax. +33 (0)5 56 24 98 15 — www.frac-aquitaine.net