Au 31 décembre 2019, en Nouvelle-Aquitaine, 310 800 femmes travaillent dans la fonction publique. Les deux tiers d’entre elles exercent des métiers administratifs, de l’éducation-formation-recherche ou de soins. En 2019, elles perçoivent en moyenne un salaire mensuel net de 16 % inférieur à celui des hommes.
Un cinquième de cet écart est lié à leur quotité de travail, légèrement plus faible. Cependant, elles sont deux fois plus souvent à temps partiel. À volume de travail égal, elles gagnent 13 % de moins. Cette différence s’explique en partie par un positionnement professionnel moins favorable. Les femmes occupent plus souvent des métiers moins qualifiés, aux rémunérations moins avantageuses. De même, elles accèdent moins aux grades les plus élevés, notamment au sommet de la hiérarchie. À profil identique, les femmes gagnent 3 % de moins.
Des disparités entre départements
À temps de travail équivalent, les écarts de salaires entre les femmes et les hommes varient d’un département à l’autre, de 7 % en Creuse à 15 % en Gironde. Cette hétérogénéité s’explique en partie par un poids différent des familles de métiers et de la nature des emplois occupés au niveau local. Dans les départements aux écarts de rémunération les plus faibles comme en Creuse et en Lot-et-Garonne, les femmes occupent en proportion moins souvent que les hommes un emploi de catégorie C et sont autant dans les fonctions de direction et d’encadrement (Creuse). À l’inverse, en Gironde comme à l’échelle régionale, les femmes accèdent trois fois moins à des postes de direction et d’encadrement, mais beaucoup plus à des postes moins qualifiés et moins rémunérés.
Tous les résultats de l’étude réalisée en partenariat avec la DRDFE dans l’Insee Analyses Nouvelle-Aquitaine n°115 : "En Nouvelle-Aquitaine, les femmes salariées de la fonction publique gagnent en moyenne 16 % de moins que les hommes" sont consultables et téléchargeables gratuitement sur le site www.insee.fr |
Source et Infographie crédit INSEE