.... ainsi que celles relevant de la filière aéronautique. Pour certains territoires, les effets de la crise viennent aggraver des situations initiales de fragilité au regard de l'emploi. Le niveau record de l'activité partielle limite la hausse de la demande d'emploi qui varie toutefois de 2 à 10 % selon les zones. La demande est dans l'ensemble plus importante de la part des jeunes, des bénéficiaires du RSA et des chômeurs de longue durée.
Les conséquences économiques de la crise sanitaire affectent les territoires néo-aquitains de façon contrastée ; ce constat, lié aux spécificités des appareils productifs locaux, trouve, en partie, sa cause dans des dynamiques antérieures. En effet, de fin 2007 à fin 2017, les évolutions d'emploi dans les territoires suivent des trajectoires divergentes. Plusieurs facteurs contribuent à creuser les écarts entre les zones d'emploi (ZE) et permettent d'appréhender leur exposition aux effets de la crise sanitaire de 2020.
Une zone d'emploi (ZE) se définit comme un espace au sein duquel la majeure partie des individus travaille et réside, et où les établissements peuvent trouver la main-d’œuvre nécessaire à leurs activités.
Dans ce contexte, les ZE qui ont mieux résisté à la crise de 2008 sont aussi celles avec une dynamique d'emploi plus favorable ces dernières années. Le littoral ou les grandes agglomérations, et leurs zones environnantes, présentent un ensemble contigu plus favorable à la dynamique d'emploi.
A contrario, au nord-est de la région, les corrélations spatiales, également marquées, concernent des territoires en déficit d'emplois. Le dynamisme démographique et les caractéristiques de la population du territoire sont déterminants dans l'évolution de l'emploi, alors que l'orientation économique fait apparaître des effets plus nuancés. Le rôle moteur du tertiaire non marchand suite à la crise de 2008 joue avec une intensité variable selon les ZE, comme le tertiaire marchand dans la période plus récente.
Sources INSEE