.... en favorisant le dialogue entre les forces de protection et la population, ainsi que les échanges, l’entraide et l’amitié entre les membres des forces de protection et leur famille. Les trois premières questions de cette enquête ont porté sur la sécurité et l’image des Forces de l’Ordre.
ASSOPOL : une main tendue avant de commettre l’irréparable
Elle a pour vocation de tendre la main aux membres des Forces de l’Ordre et de leurs familles prisent dans la spirale du burn-out et de la dépression, dans le but de contrecarrer la destruction psychologique que cette situation peut engendrer.
Les dons recueillis servent notamment à les orienter vers les psychologues et psychiatres de Souffrance & Travail pour faciliter la prise en charge des frais de consultation non remboursés et les dépassements d’honoraires.
Un sondage qualitatif porteur de sens
Dans la volonté de maintenir le lien indéfectible entre la société civile et les Forces de l’Ordre, ASSOPOL a sondé ses donateurs pour recueillir le sentiment des Français sur leur perception du quotidien des Forces de l’Ordre et sensibiliser la population aux difficultés qu’elles rencontrent sur et en dehors du terrain.
« Ce sondage a été réalisé dans plusieurs optiques » explique Cyril Cros – Co-fondateur d’ASSOPOL et policier. « La première est d’expliquer aux Français ce qui peut amener certains policiers au malêtre. La seconde optique est de renforcer la confiance entre les Forces de l’Ordre et la population en améliorant la communication entre les deux parties en favorisant la concertation, tout comme la cohésion sociale. Enfin, l’objectif de ce dernier est aussi de l’utiliser pour faire des propositions aux pouvoirs publics, ainsi qu’aux élus nationaux, sachant que nous bénéficions d’une impartialité politique et syndicale » précise Cyril Cros.
L’association compte aujourd’hui 8 500 donateurs. L’enquête a été envoyée par courrier à 8 000 d’entre eux. Parmi eux, 2 880 personnes ont accepté de le remplir, ce qui signifie que 36% d’entre eux ont pris le temps d’y répondre pour manifester leur soutien aux Forces de l’Ordre.
Les données de ce sondage sont très qualifiées puisqu’il a été effectué sur un échantillon significatif de la population représenté par différentes tranches d’âges, par toutes catégories socio-professionnelles et culturelles.
Ce sont des membres qui soutiennent la cause d’ASSOPOL qui ont réagi à ces questions, sachant que les réponses resteront anonymes.
Premier volet du sondage : les Français et leur sécurité
Les trois premières questions de cette enquête citoyenne ont porté sur la sécurité.
Vous sentez-vous en sécurité actuellement ?
180 membres ont répondu par la négative contre 900 oui. 800 membres ne se sont pas prononcés.
Si un de vos proches décidait de servir son pays avec pour mission de protéger la population française, seriez-vous fier(e) de cette personne ?
380 des personnes interrogées ont répondu positivement et 500 ne se sont pas prononcées.
Compte tenu de la dangerosité, mais également des séquelles que ce métier peut engendrer, conseilleriez-vous à votre enfant de s’engager dans les Forces de l’Ordre ? 720 membres se prononcent par un oui contre 860 non. 1 300 membres ne se sont pas prononcés.
Le phénomène d’insécurité est clairement mis en exergue dans ce sondage.
Le lien de sympathie et d’encouragement de la population est bien présent, tout comme la bonne image de la profession. Cependant, on observe une certaine réserve à conseiller ce métier aux siens, en lien avec les conséquences psychologiques que le métier entraîne au quotidien et aux dérives dues à la violence actuelle.
A propos d’ASSOPOL : créée en 2018, l’association ASSOPOL aide les membres des Forces de l’Ordre en détresse psychologique ou en proie au burn-out. Elle les accompagne également face aux agressions dont ils sont victimes durant leur service ainsi qu’en dehors. Les dons servent notamment à les orienter vers les psychologues et psychiatres de Souffrance & Travail pour faciliter la prise en charge des frais de consultation non remboursés et les dépassements d’honoraires.