Le dynamisme des Grandes Entreprises et ETI en Nouvelle-Aquitaine

La progression de l’emploi dans les grandes entreprises et les ETI s’explique par la croissance des PME et des ETI qui changent ainsi de catégorie, mais aussi par les créations de nouveaux établissements. Dans les micro- entreprises et les PME, ce sont ....

Infographie : le développement des micro-entreprises et des PME alimente aussi la croissance des ETI et des grandes entreprises
Infographie : le développement des micro-entreprises et des PME alimente aussi la croissance des ETI et des grandes entreprises

.... les établissements pérennes qui créent des emplois.

Ainsi, en Nouvelle-Aquitaine, les 360 000 établissements marchands, hors agriculture, emploient 1,2 million de salariés en 2017, soit 22 000 salariés de plus qu'en 2008. Cette progression de l’emploi de 0,2 % en moyenne annuelle est trois fois supérieure à celle observée en France.

Les PME présentes en 2008 et qui se sont développées ont apporté 50 000 emplois en 9 ans dans les ETI. Cela représente 32 000 emplois pour les ETI devenues des grandes entreprises, pour ce que l’on pourrait qualifier de « croissance importée ».

Communiqué IF63

Dans le tertiaire marchand, toutes catégories d’entreprise confondues, la dynamique de créations d’établissements a permis de générer 80 % des 48 000 créations nettes d’emplois du secteur.

Tous les résultats de l’étude Insee Flash Nouvelle-Aquitaine n°63 sur le "Le développement des micro‑entreprises et des PME alimente aussi la croissance des ETI et des grandes entreprises" sont consultables et téléchargeables gratuitement sur le site www.insee.fr

Décomposition de l’évolution de l’emploi par catégorie d’entreprise

S’il est relativement aisé de décrire et de comparer, à une date donnée, les grands ensembles d’entreprises, étudier la dynamique de l’emploi par taille d’entreprise est beaucoup plus difficile : la variable étudiée (l’emploi) influe directement sur la variable qui sert à la catégoriser (la catégorie d’entreprise). Autrement dit, comment calculer l’évolution de l’emploi suivant la catégorie d’entreprise, elle-même dépendant directement du niveau d’emploi ?

Cette question méthodologique a été largement débattue, notamment aux États-Unis au cours du XXe siècle. Plusieurs conventions sont possibles, chacune ayant donné lieu à des publications, des chiffrages et des débats. Proposée en 1996, l’approche dynamique, qui a rassemblé le plus d’avis favorables dans les débats entre économistes, est retenue pour cette étude. Elle consiste à répartir l’évolution de l’emploi en fonction des seuils définissant les catégories d’entreprises.

Ainsi, si une micro-entreprise compte 7 salariés en 2014 et devient une PME de 15 salariés en 2015, le seuil déterminant la limite entre les micro-entreprises et les PME étant de 9 salariés, 2 emplois sont attribués aux créations d’emplois des micro- entreprises et 6 emplois aux créations des PME. En revanche, si une micro-entreprise de 7 salariés est rachetée par une PME, il n’y a ni création, ni suppression d’emploi, mais un flux de 7 salariés des micro-entreprises vers les PME.


Source Insee

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