Cependant, comme depuis le début de la crise, les disparités sectorielles sont de plus en plus marquées. Si l’activité des services marchands, directement impactés par les mesures d’endiguement (transports, hébergement-restauration) est pénalisée avec des répercussions sur l’emploi, la construction quant à elle se porte relativement bien. Dès la fin de l’été, un fléchissement de l’activité économique précède une aggravation de la situation sanitaire.
Le deuxième confinement, mis en place le 30 octobre 2020, affecte de nouveau l’économie, mais moins qu’au printemps.
La consommation d’électricité permet d’appréhender l’évolution générale de l’activité économique régionale. Ainsi, au troisième trimestre, les entreprises néo-aquitaines, dont la production mobilise d’intenses ressources en électricité (notamment les sites industriels), ont une consommation inférieure de 1,9 % à leur niveau moyen.
Concernant la consommation des ménages, le montant agrégé des transactions par carte bancaire (sources), au troisième trimestre, est en moyenne supérieur de 10 % à celui de l’année dernière en Nouvelle-Aquitaine (contre 7 % au niveau national). Durant les quatre semaines du mois d’août, l’excédent régional est compris entre 11 % et 15,5 %. Ce surcroît estival reflète la dynamique générale de la consommation qui bénéficie en partie d’une bonne saison touristique sur la zone littorale.
Tous les résultats de l’étude dans l’Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine n°25 sont consultables et téléchargeables gratuitement sur le site www.insee