Ce nombre, provisoire, sera révisé dans les prochaines semaines, au fil des déclarations enregistrées à l’État civil. La surmortalité observée varie fortement d’un département à l’autre et demeure proportionnellement inférieure à celle enregistrée au niveau national. En France, l’excédent des décès est d’environ 46 000, avec deux pics au printemps et à l’automne.
En France, comme chez ses voisins européens, la mortalité en 2020 s’écarte de la situation observée habituellement. En comparant le nombre dedécès intervenus sur un territoire avec celui de l’année précédente, période considérée comme « normale », on met en évidence, s’il est positif, l’excédent de mortalité, ou « surmortalité ».
Calculée en 2020, cette dernière concerne l’ensemble des décès et ne peut donc pas être intégralementimputable aux effets de la Covid-19. Elle y est néanmoins fortement liée.
La période de référence retenue est l’année 2019, considérée comme une année représentative, sans événement notable en matière de mortalité. La comparaison commence début mars, date à laquelle l’épidémie a touché fortement la France. À l’échelle de la région, les premiers signes de surmortalité apparaissent à l’automne mais dans une moindre mesure qu’au niveau national.
Tous les résultats de l’étude dans l’Insee Flash Nouvelle-Aquitaine n°58 "En Nouvelle-Aquitaine, des décès plus nombreux à partir de septembre 2020" sont consultables et téléchargeables gratuitement sur le site www.insee.fr