.... président de région, de département, ou même de maire. Ainsi, La proportion de femmes parmi les maires n'est que de 16,6 % et les mairies dirigées par des femmes sont souvent de petites communes. En se féminisant, les assemblées locales se sont rajeunies et renouvelées. Mise à part la forte proportion de cadres, la composition sociale des élues reflète celle de la population féminine en général.
Plus de soixante-dix ans après l'obtention du droit de vote et quinze ans après l'inscription dans la Constitution française du principe d' «égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives», les femmes trouvent progressivement leur place en politique. La parité s'applique désormais dans les assemblées régionales, départementales, ainsi qu'au sein des conseils municipaux des communes de plus de 1 000 habitants. Dans la région Nouvelle-Aquitaine, la représentation des femmes parmi les élus locaux est ainsi conforme à celle observée aujourd'hui en France.
Principales mesures législatives adoptées pour améliorer la représentation des femmes en politique
La réforme constitutionnelle du 5 juillet 1999 consacre le principe d’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives.
La loi du 6 juin 2000 (dite 1 ère « loi parité ») oblige les partis politiques à présenter un nombre égal de femmes et d'hommes pour les scrutins de liste : parité par tranche de six pour les élections régionales et municipales (communes de 3 500 habitants et plus), alternance stricte pour les européennes et les sénatoriales dans les circonscriptions à la proportionnelle. Elle prévoit aussi des retenues financières pour les partis qui ne respectent pas le principe de parité lors de la désignation des candidats aux élections législatives.
La loi du 11 avril 2003 réforme les modes de scrutin des élections régionales et européennes. L'alternance stricte sur les listes s'applique désormais pour les élections régionales.
La loi du 31 janvier 2007 impose l'alternance stricte dans la composition des listes municipales (3 500 habitants et plus) et la parité au sein des exécutifs municipaux et régionaux.
Avec la loi du 17 mai 2013, les électeurs de chaque canton doivent élire deux membres de sexe opposé présentés en binôme. Désormais, les exécutifs départementaux sont eux aussi soumis à l'obligation du respect de la parité. Dans les communes de plus de 1 000 habitants, depuis 2014, les listes sont soumises à l'exigence paritaire jusque-là réservée à celles de plus de 3 500 habitants. Les conseillers communautaires sont élus à partir des mêmes listes, en respectant l'alternance stricte homme-femme.
La loi du 2 août 2013 relative à l’élection des sénateurs rétablit le scrutin de liste, plus favorable aux femmes, dans les départements qui élisent au moins trois sénateurs.
La loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes (dite loi Vallaud-Belkacem) double les pénalités financières pour les partis qui ne respectent pas la parité pour les candidatures aux élections législatives.
Source INSEE