.... mise en scène, du public, de Magelis (remis par les étudiants des écoles de cinéma de Poitou-Charentes), de la meilleure actrice et du meilleur acteur. Tous les films en compétition sont précédés par la projection de courts métrages d’animation francophones, concourant pour le Valois René Laloux, parrainé par la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image, où se déroulent les projections de la compétition officielle.
Crée en 2008 par un trio de personnalités locales et du cinéma (Marie-France Brière, Dominique Besnehard et Patrick Mardikian, le festival du film francophone attire chaque année de plus en plus de spectateurs (plus de 20 000 en 2014). Dédié à la mise en valeur des films francophones, il propose chaque année une sélection provenant d’un pays ou d’une province francophone particulière, ainsi qu’une sélection de films en compétition et de très nombreuses avant-premières.
Festival à dimension humaine, il permet chaque année aux cinéphiles de découvrir des pépites. Le Festival du Film Francophone d'Angoulême ouvrira ses portes le mardi 22 août 2017 à Angoulême. Cette 10ème édition sera cette année marquée par 20 films en compétition, 17 avant-premières, un hommage au cinéma ivoirien et 3 films soutenus par le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine.
Zoom sur ces 3 films diffusés dans une nouvelle section intitulée « Les pépites de la Nouvelle-Aquitaine », pour des films tournés ou fabriqués en Nouvelle-Aquitaine :
- Comme des rois, de Xabi Molia : tourné en partie en Charente (Angoulême, Poitiers, Jarnac, Champniers), ce film a reçu une aide à la réalisation de 200.000 €. Kad Merad et Sylvie Testud sont notamment à l'affiche.
→ 1er film diffusé le mardi 22 août à 13h. - Du Soleil dans mes yeux, de Nicolas Giraud : tourné à La Rochelle et à l'Ile d'Aix, ce film a reçu une aide à la réalisation de 63.000 €. Au casting figure notamment Hélène Vincent.
→ Le jeudi 24 août à 16h. - Zombillenium, d'Arthur de Pins et Alexis Ducord, d'après la bande dessinée d'Arthur de Pins Zombillenium : film d'animation fabriqué en partie à Angoulême (studio 2 Minutes). Ce film a reçu une aide de 137.000 € (125.000 € d'aide à la production et 12.000 € d'aide au développement).
→ Le samedi 26 août à 11h.
Autre catégorie soutenue par la Région : « Les courts en région ».
Le Festival du film francophone, c’est près de 500 000 € injectés localement. Pour satisfaire plus de 30 000 festivaliers attendus, les restaurants et hôtels embauchent.
Pour l’économie locale le Festival du film francophone, c’est pas du cinéma. L’an passé 34 000 festivaliers s’étaient pressés en ville durant les six jours de festival. Forcément bon pour les tirroir-caisse. «Contrairement à d’autres événements à Angoulême, le FFA c’est 490 000€ injectés localement, dans les restaurents, les hôtels» , martèle Marie-France Brière, la déléguée générale de l’événement l’an passé.
Et cette année, «tous ces records seront battus» , assure-t-elle. Car en cette dixième édition (du 22 au 27 août), le nombre de projections est à la hausse. Il sera impossible de faire deux pas sur le Plateau sans tomber sur une des méga stars du cinéma français. Et tout cela se fera ressentir sur l’économie: restaurateurs, cafetiers et hôteliers se frottent les mains d’avance.
Considéré comme le plus « français » des acteurs américains, le festival aura John Malkovich comme président du Jury cette année. John Malkovich fait partie de ces très rares acteurs caméléons qui se glissent dans la peau de n’importe quel personnage, avec justesse et intensité. Ses débuts, il les fait sur les planches de théâtre puis fonde en 1976 le Chicago’s Steppenwolf Theater pour lequel il joue et met en scène. Mais le cinéma lui fait de l’oeil et c’est Steven Spielberg qui lui offre son premier grand rôle dans « L’empire du soleil », sorti en 1987. L’acteur américain enchaîne avec deux remarquables adaptations littéraires devenues des films : « Les Liaisons dangereuses » par Stephen Frears et « Des souris et des hommes » par Gary Finise.
Devenu en quelques années une véritable star à l’international, John Malkovich assume son profil atypique et navigue entre le cinéma d’auteur et le divertissement grand public : que ce soit devant la caméra de Woody Allen pour « Ombres et brouillard » en 1992, celle de Randall Wallace pour « L’homme au masque de fer » en 1998 ou celle de Luc Besson pour « Jeanne d’Arc » en 1999 ; l’acteur marque les esprits par son jeu subtil et sa voix si particulière. En 2002, John Malkovich saute le pas de la réalisation et tourne « The Dancer Upstairs », un drame troublant avec Javier Bardem et Laura Morante. Puis il s’engage en production et accompagne le film de Laurence Dunmore « Rochester, le dernier des libertins » puis la comédie tendre de Jason Reitman « Juno ». Pour autant, l’acteur n’abandonne pas son premier métier et étoffe sa palette de jeu dans des films aussi riches que variés comme le fantastique « Eragon » de Stefen Fangmeier (2006), le délirant « Burn After Reading » des frères Coen (2008) ou dernièrement « Valley of the gods » de Lech Majewski (2017).
Détails des films et des horaires de projection sur le site internet du Festival.
Programme du festival à télécharger
