.... chaque année vont ainsi découvrir Cerise, vache de 8 ans, désignée égérie de cette nouvelle édition de la Porte de Versailles. Ce coup de projecteur médiatique est une immense opportunité pour de montrer à la France entière le savoir-faire des éleveurs du Sud-ouest et permettre, pourquoi pas, de faire naître des vocations.
CERISE, une bazadaise en campagne dans la capitale
Elle a été choisie pour être l’égérie du Salon International de l’Agriculture 2016, qui se tiendra à Paris du 27 février au 6 mars. Véritable star locale, elle incarne une agriculture régionale de qualité, portée par des éleveurs fiers de leurs valeurs et de leur savoir-faire.
- Date de naissance : Le 6 avril 2007
- Taille : 1m50 au garrot
- Poids : 850 kg
- Caractère : calme, au tempérament vif, gracieuse et pas bagarreuse
- D’où vient cerise ? Cerise est originaire de la grande région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, elle est élevée à Perquie dans les Landes.
- Quelle est l’aLimentation de cerise ? Du foin, de l’herbe et des céréales (maïs), produits sur l’exploitation.
- Cerise a-t-eLLe déjà vêLé ? Cerise a 6 veaux : Fastoche (reproducteur), Géraldine, Hirondelle, Ivresse, Jeannette et Libertin (tous restés dans l’exploitation pour les besoins de l’élevage).
- Qui s’occupe de cerise au quotidien ? Angélique et Joël Sillac, éleveurs de bazadaises depuis 26 ans.
- Que fait cerise La journée ? Cerise a la chance de paître à l’air libre tous les jours de l’année, lorsque le temps le permet et lorsqu’elle ne vêle pas. Elle dort dans son étable la nuit et il lui arrive de dormir à la belle étoile aux beaux jours.
- Pourquoi cerise s’appelle-t-elle cerise ? 2007 était l’année des « C ». Joël Sillac, son propriétaire, soucieux de donner de jolis noms à ses bêtes, et faciles à retenir, a trouvé que Cerise convenait parfaitement à cette future reproductrice. C’était bien-sûr sans compter avec le fait que Joël est aussi un gourmand des cerises fraîchement cueillies sur l’arbre, de la confiture de cerise... et de la cerise sur le gâteau !
Joël Sillac Eleveur de Bazadaise Perquie dans les Landes (40)
Interview de l’éleveur de Cerise
Amoureux depuis toujours de la race Bazadaise, ils sont les heureux propriétaires de Cerise. Installés dans les Landes au cœur de la Gascogne, ils sont à la tête d’une exploitation polyculture-élevage et ont à cœur de partager leurs pratiques de l’élevage, de faire connaître la race, son berceau et de susciter des envies gourmandes. Un élevage complexe et divers, fait de passion, de dur labeur, mais avec un seul objectif : en retirer du plaisir et donner pour mieux transmettre.
Une exploitation familiale
L’élevage se situe sur la commune de Perquie, dans le département des Landes, et compte en moyenne 160 bêtes. Etendue sur une surface de 160 hectares, Angélique et Joël développent deux activités principales : l’élevage de la race bovine Bazadaise et la production de maïs semence (45 hectares). Depuis 1990, année à laquelle Joël a repris l’exploitation familiale, l’exploitation n’a cessé de se développer et de se professionnaliser : irrigation des cultures, bâtiments pour l’élevage avec une production d’électricité photovoltaïque. Des améliorations qui ont permis de bénéficier de meilleures conditions de travail et d’apporter plus de confort aux animaux.
Amoureux des bêtes et soucieux de produire une activité de qualité, Joël et Angélique prônent avant tout la revalorisation des animaux ; une production demandeuse de temps et de savoir-faire.
Quel est votre parcours personnel et professionnel ?
J’ai 45 ans, je suis marié à Angélique, et nous avons deux enfants (Pierre, 21 ans et Clémence, 19 ans). Je suis devenu agriculteur à l’âge de 20 ans lorsque j’ai repris l’exploitation familiale en 1990. J’ai néanmoins toujours grandi au milieu des bêtes, dans une ferme modeste où le petit élevage de Bazadaises, avec la production de veaux de boucherie sous la mère, était le socle du revenu de la famille et la fierté de mon père. Aujourd’hui, je partage cette passion avec Angélique, qui travaille à mes côtés sur l’exploitation. Nous comptons 160 animaux : 60 vaches, autant de génisses qui deviendront de futures vaches, 2 taureaux, de jeunes veaux et une douzaine de bœufs qui font la renommée des qualités bouchères de la race.
La transmission de ces vaLeurs agricoles s’opère-t-elle aussi auprès de vos enfants ?
Mes enfants poursuivent en effet la tradition agricole de la famille. Clémence est actuellement en Prépa et ambitionne d’intégrer une école d’ingénieurs agronomes. Quant à Pierre, après un BTS Agricole, il envisage de rejoindre l’exploitation familiale.
Être Le propriétaire de cerise, bazadaise à L’honneur du saLon internationaL de l’agriculture de Paris, doit être un honneur. Qu’attendez-vous de cette édition 2016 un peu spéciale ?
Je souhaite être le digne représentant des éleveurs de Bazadaise, faire découvrir la race et son adaptabilité à tout type d’agriculture. La Bazadaise est une race chargée d’histoire, respectueuse des traditions et résolument tournée vers l’avenir grâce à ses qualités d’élevage et ses qualités bouchères. J’ai également envie de rendre hommage à nos « pères », ceux qui ont réussi à maintenir la race à une époque où tout devait s’uniformiser. Ils ont su nous donner l’envie de la développer ; ils nous ont transmis des valeurs dont nous sommes fiers aujourd’hui. Cette consécration, je la dois aussi à tout mon entourage ; mon père, mon frère, mes amis ; tous ceux qui m’ont encouragé à continuer dans cette voie.
Qu’emporterez-vous cette année au salon ?
Comme chaque année où je «monte » au salon avec une vache, en tant que bon gascon qui se respecte, je n’oublierai pas de prendre avec moi une bouteille d’Armagnac ! Mais ce qui m’accompagnera surtout, c’est ma ferme et mon village.
Trois questions à Pierre Arditi parrain de Cerise
Pour quelle(s) raison(s) avez-vous accepté d’être Le parrain de cerise, vache de race bazadaise à L’honneur du saLon internationaL de L’Agriculture ?
J’ai accepté pour plusieurs raisons. Enfant, tout d’abord, j’ai toujours eu une attirance particulière pour les vaches. Je trouve cet animal sympathique. Et j’ai des souvenirs affectueux de quand j’étais enfant. Et puis, j’ai une estimation profonde pour les gens qui travaillent la terre. Ce sont des personnes courageuses et humbles à mes yeux.
Êtes-vous attaché aux valeurs du sud-ouest, à cet art de vivre que L’on retrouve en Aquitaine ?
L’art de vivre est partout là où il y a de la vie et de l’art. Je suis amené à venir régulièrement dans le Sud-ouest, et précisément en Aquitaine, pour mon travail notamment, lorsque je suis sur le tournage du téléfilm « Le sang de la vigne ». Je viens également souvent retrouver mon ami Michel Guérard à Eugénie-les-Bains. Ces valeurs propres au Sud-ouest me parlent bien-entendu. Cet art de la vie et du temps véritable qui n’est pas contacté, pressé par les exigences de la vie parisienne par exemple.
2016 sera une année dense pour cerise. En tant que parrain attentionné, Lui avez-vous fait un cadeau particulier ?
Je serai bien évidemment présent au Salon International de l’Agriculture, à l’occasion de la journée de parrainage de Cerise. Je lui remettrai d’ailleurs un cadeau spécial. Mais je ne veux pas dévoiler le secret. Il faudra venir nous voir !
Retrouvez plus d’informations sur l’exploitation d’Angélique et Joël Sillac sur : http://sillac-bazadaise.e-monsite.com/
Dans le cadre élargi de la nouvelle région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, la race Bazadaise va naturellement trouver sa place dans ce nouveau périmètre aux côtés des autres races à viandes, Blonde d’Aquitaine, Limousine et Parthenaise. Notre région devient ainsi la première région française en termes de production de viande bovine.