Cet évènement vise à informer et sensibiliser l’opinion publique sur la contribution des retraités à la vie économique, sociale et culturelle, sur les préoccupations et difficultés rencontrées par les personnes âgées, sur les réalisations et projets des associations.
La Semaine Bleue Bordeaux Seniors
Du lundi 3 au mardi 11 octobre 2022, la Ville de Bordeaux et ses partenaires proposent plus de 60 rendez-vous gratuits dans tous les quartiers pour les seniors et les autres. Conférences, ateliers, bien-être, concerts... la Semaine bleue promet de belles rencontres et découvertes.
Cette année, la Semaine bleue continue de briser les idées reçues sur les seniors.
A Bordeaux, 48 200 habitants ont plus de 60 ans. Parmi eux, près de 18 000 participent déjà activement aux activités proposées régulièrement par la Ville avec le Pass senior.
Avec son programme dédié du 3 au 11 octobre, Bordeaux consacre sa semaine à proposer de nouvelles activités à tous les seniors bordelais : du théâtre, des ateliers philo, des ateliers bien-être, des expositions, des ateliers photo, de la réalité virtuelle, etc.
Les Temps forts
- Lundi 3 octobre, inauguration à 14h.
- Mercredi 5 octobre à 14h au cinéma Utopia : après-midi Ciné débat « Les Jeunes Amants ».
- Jeudi 6 octobre à partir de 12h : déjeuner festif dans les Clubs seniors de la Ville
- Vendredi 7 octobre à 15h : après-midi bien-être à l’hôtel de ville.
Atelier musical ou photo, conférence musicale, art-thérapie, conférence, thé dansant… : Inscription au 05 57 89 37 77 / Gratuit
Programme de la semaine bleue à Bordeaux
Retour sur l’histoire de cette semaine : la Semaine Bleue, qui a viré au « gris » en fêtant ses 70 ans en 2021
Extrait d'un article du numéro d'octobre 2005 d'Union Sociale, mensuel de l'Uniopss
Lancée en 1951, la « Journée des Vieillards », comme on l’avait d’abord baptisée, a été créée par arrêté du ministère de la santé publique et de la population. Un comité national d’entente, composé de grandes associations, d’institutions de bienfaisance et de groupements représentant les personnes âgées, avait reçu pour mission d’organiser une quête nationale, relayée par des comités départementaux. Quant à l’Uniopss, elle était chargée d’en assurer la coordination. L’objectif était de récolter des fonds pour secourir les anciens les plus « nécessiteux », 6 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Grâce à cette collecte, les responsables de la « Journée des Vieillards », purent acheter des bons d’alimentation, de charbon ou d’électricité. Des dons en nature furent également distribués. En parallèle à cette quête, diverses initiatives axées sur la convivialité se développèrent peu à peu : goûters, repas dansants, sorties, envois de fleurs et de cartes postales ou encore visites au domicile des plus dépendants et dans les établissements furent organisés. De même, une part croissante de l’argent fut consacrée au financement d’activités de service, aides ménagères et autres. Par la suite, l’amélioration sensible des retraites permis d’affecter les fruits de la quête à des actions collectives, associatives pour la plupart, et de moins en moins à des secours individuels. En 1988, la collecte sur la voie publique prit fin et fut remplacée par une subvention des Affaires sociales.
La sémantique connut, elle aussi, une évolution : de la « Journée des Vieillards », on passa à la « Semaine Nationale des Vieillards » puis à la « Semaine Nationale des Retraités et des Personnes Agées et de leurs Associations » pour s’arrêter, en 1977, à la « Semaine Bleue ». Un nouveau titre accompagné de ce slogan : « 365 jours pour agir, 7 jours pour le dire ». Ce rendez-vous annuel est aujourd’hui devenu celui de tous ceux qui oeuvrent avec et pour les personnes âgées.
Un temps fort pour sensibiliser l’opinion sur les contributions des retraités à la vie économique et sociale ainsi qu’aux préoccupations des anciens. Mais également pour valoriser auprès de l’opinion publique les réalisations et projets menés toute l’année par les différents acteurs en charge de gérontologie. Et enfin pour favoriser la solidarité intergénérationnelle.
A chaque fois, un thème national est développé. Comme en 1988 : « Solitude, perte d’autonomie : agissons avec les associations ». En 1995 : « Les retraités disent non à l’exclusion «. Ou en 1998 : « Les retraités, des mémoires pour l’avenir ». L’édition 2004-2005 suscita, elle, de nombreuses critiques. « Et si on parlait des vieux » ? Telle est la question posée pour la seconde fois cette année, pour une semaine qui se déroulera du 17 au 25 octobre. « Le titre était volontairement provocant, commente Pierre-Henri Daure, membre du comité national et président depuis 1997 du comité départemental de la Côte d’Or, un des départements les plus actifs de la Semaine bleue. L’objectif était justement d’en parler et il a été atteint. (…) Ce mot [ndlr :» vieux»], employé en contraste avec « jeune », n’est pas utilisé dans un sens péjoratif mais avec toute la noblesse liée à l’âge ».
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