Il y a un impact direct non négligeable sur la qualité des raisins ainsi que sur la teneur en alcool des vins qui force est de constater, a tendance à augmenter depuis plusieurs années. De nombreuses initiatives sont réalisées pour tenter de limiter les effets du changement climatique. Outre la plantation de cépages plus adaptés dans le domaine viticole, des idées naissent et l'une d'entre elles consiste à utiliser des parcelles de vignes et de terre pour la plantation d'espèces fruitières plus appropriées aux nouvelles conditions climatiques.
Les Côtes de Bourg et le Médoc, région viticole de Bordeaux réputée dans le sud-ouest de la France et célèbre pour leur production de vins rouges notamment, sont deux terroirs où les idées novatrices vont bon train et des projets se mettent en place. En effet, l'estuaire de la Gironde a un impact significatif sur le microclimat du Médoc et des Côtes de Bourg.
Les eaux de l'estuaire avec une température plus stable que l'air ambiant, crée un microclimat plus doux et agit comme un régulateur thermique générant une source d'humidité pour la région, en particulier pendant les mois d'été chauds et secs, puis dans la basse saison, l'humidité de l'estuaire crée alors un brouillard matinal qui contient l'humidité dans le sol.
Face à ce constat d'évolution des températures, certaines propriétés du Sud-Ouest ont commencé à remplacer leurs vignes ou d'autres terres agricoles par des espèces plus adaptées aux nouvelles conditions climatiques ; des arbres fruitiers comme le pommier, le prunier sont plantés tout comme les arachides dans les Landes et par le passé, le kiwi dans la vallée de l'Adour. D'autres plantent bien des vignes en Bretagne, des fruits exotiques dans les Pyrénées orientales !

La plantation de nouvelles espèces arbustives fruitières a plusieurs avantages. Tout d'abord, elle permet de limiter dans de nombreux cas les effets du réchauffement climatique sur l'agriculture et de préserver et conserver les terres cultivables.
Ensuite, elle permet de diversifier les cultures et de favoriser la biodiversité en introduisant de nouvelles espèces végétales. Enfin, elle peut offrir de nouvelles perspectives économiques en ouvrant de nouveaux produits pour les agriculteurs.
Ce projet passe aussi par la nécessité des nouveaux porteurs de projet, à s'engager dans la récupération et la conservation des eaux de pluie réduisant les coûts d'irrigation.
L'eau de pluie est une ressource précieuse, réduisant la dépendance aux sources d'eau potable coûteuse en traitement et permettant aussi de préserver les écosystèmes aquatiques naturelles.
Notre projet est global, implanter de nouvelles cultures avec la prise en compte de la réduction de l'impact environnemental. [Pierre Jean]
La plantation d'espèces plus exotiques ne doit pas se faire au détriment de la culture viticole traditionnelle mais constitue une diversification à prendre en compte !
Le vin est un produit emblématique de la région et sa production contribue à l'économie locale. Il est donc important de trouver un équilibre entre la préservation de la culture viticole et les idées novatrices foisonnantes pour l'adaptation aux nouvelles conditions climatiques dans le cadre d'une économie locale durable.

Je ne pouvais rester inactif et attendre le couperet au vu du contexte global, économique qui perdure et climatique s'aggravant. J'ai préféré positiver pour rebondir. Il en va de notre survie. Cela va nécessiter des efforts personnels et des investissements, mais soyons "Out of the box" ! Ma devise face à l'adversité : retrousser les manches putôt que baisser les bras ! Pierre Jean.
