Des centaines de cadavres de dauphins s'échouent et endeuillent les plages des côtes françaises depuis plusieurs années déjà. Un carnage pour cette espèce protégée !
Si entre 2008 et 2015, l'émission Justiciers des mers (Whale Wars) avec le Captain Paul Watson et durant 7 saisons avait captivé beaucoup d'entre nous, révélant ainsi l'action de Sea-Shepherd à la chasse aux baleiniers dans l'océan austral pour la préservation des rorquals et baleines de Minke aux antipodes de nos côtes européennes, d'autres réalités affectant la préservation des espèces maritimes se passent encore partout, en Europe et en France aussi, sur le littoral atlantique avec des échouages de plus en plus fréquents voire permanent, de dauphins tués et rejetés par l'océan.
Sauver les océans et les éco-systèmes
Sea Shepherd France demande la mise en place des fermetures spatio-temporelles (4 mois par an ) préconisées par les scientifiques, se traduisant par la fermeture des zones de pêche aux bateaux non-sélectifs impliqués dans les captures de dauphins, avec indemnisation des pêcheurs et l'installation de caméras embarquées obligatoires et systématiques sur tous les navires de pêche pour lever l'opacité sur ces pratiques et recenser des données scientifiques exhaustives.
La mission Dolphin Bycatch débutera fin janvier mais les cadavres de dauphins capturés par les filets de pêche affluent déjà sur nos plages, comme chaque année… Sea Shepherd France 03/01/23
Action en cas de découvertes fortuites
Vous êtes confrontés à un échouage ! SEA SHEPHERD vous invite faire suivre votre signalement par mail à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Afin de les aider au mieux, les informations à leur transmettre sont :
- jour et heure de la découverte,
- nom de la plage et de la commune. Si la plage est grande, les coordonnées GPS sont les bienvenues afin de retrouver le dauphin rapidement,
- photos de l'animal sous plusieurs angles dans la mesure du possible.
Sea Shepherd France demande la mise en place des fermetures spatio-temporelles préconisées par les scientifiques, se traduisant par la fermeture des zones de pêche aux bateaux non-sélectifs impliqués dans les captures de dauphins, avec indemnisation des pêcheurs et l'installation de caméras embarquées obligatoires et systématiques sur tous les navires de pêche pour lever l'opacité sur ces pratiques et recenser des données scientifiques exhaustives.
SEA SHEPERD FRANCE : infos et chiffres
15/01/23 : VENTE DE REQUIN-RENARD À CAPBRETON : En France, en 2023, il est toujours légal de commercialiser des espèces menacées et protégées. Le stand du fileyeur l’Arc en Ciel proposait ce samedi un requin-renard sur son étal du port de Capbreton. L’espèce menacée d’extinction est interdite à la pêche ciblée mais en France, il est toujours légal de le commercialiser lorsque la capture est dite « accidentelle » c’est à dire, quand l’engin de pêche n’est pas sélectif. Un non-sens qui a permis de débarquer 35 tonnes de requins-renards du golfe de Gascogne en 2018 (soit combien d’individus ?), 40 tonnes en 2019 et 51 tonnes en 2020 selon l’Ifremer. Dans les diagnostics annuels sur « les ressources halieutiques débarquées par la pêche française », l’espèce est d’ailleurs classée parmi les « stocks » effondrés. (Parler de tonnes et de
stocks en dit long sur le peu de considération pour le vivant…).
Il ne s’agit pas du premier signalement dans ce port, réputé pour être un des rares à pouvoir vendre directement « au cul du bateau » en fixant ses propres prix. Capbreton est dans l’imaginaire collectif, l’incarnation parfaite d’un petit port de pêche artisanale. Les bateaux font moins de 12 mètres à l’exception du Crésus, plus gros fileyeur du port qui mesure 14 mètres.
Pour rappel, 45000 km de filets sont posés toutes les 24 heures sur la partie française du Golfe de Gascogne uniquement, soit l'équivalent du tour de la planète.
Le 17/01/2023, en France les députés ont défendu avec une forte majorité (215 pour, contre 56) le moratoire sur l'exploitation et la destruction des fonds marins.
C’est donc bien la non-sélectivité des engins de pêche qu’il convient de prendre en considération avant tout, bien avant la taille d’un bateau ou d’un port, aussi petit soit-il. À quand l’interdiction de commercialisation des espèces menacées en France ?
Nos équipes seront de retour sur les zones de capture des dauphins dès la fin janvier pour continuer à alerter l'opinion publique et à exiger de l'État qu'il soit enfin à la hauteur de ses responsabilités en tant qu'autorité compétente, garante de la préservation de la biodiversité et de l'intérêt général.
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