Il est professeur à l’école d’art de Bayonne, elle est graphiste et photographe indépendante. Il peint, elle préfère le dessin. Ils s’installent dans les salons du Sporting-Casino de Hossegor pour présenter une quarantaine de leurs Tmuvres, peintures, dessins et photographies, du 9 au 25 avril 2011.Antoine de Gorostarzu
Né en 1956, Antoine de Gorostarzu est accompagné par la peinture depuis son plus jeune âge. Un coup de foudre pour les musées lui fait arpenter, seul, à 8 ans, ceux de Paris avec la curiosité et la sensualité qui caractériseront ses huiles futures. Le goût de l’effort, une patience et une exigence hors du commun l’amènent à s’attaquer sans ménagement à cette technique très complexe.
Étudiant aux Beaux-Arts de Paris, il suit avec passion les cours d’un professeur de « morphologie créationniste » mais ne trouve dans aucun atelier l’enseignement de la peinture à l’huile, pratique à cette époque bien obsolète et rangée du côté de l’arrière-garde. Mais l’homme est têtu : habité par les toiles de Rembrandt, de Goya, de Vermeer, de Géricault, il n’a de cesse dès lors de les ausculter, d’en décortiquer les touches, d’en étudier les ombres et d’en être ému au point de frissonner, le regard vacillant. Autodidacte, il travaille dans son coin à l’école des Beaux-Arts, six ans durant, mais ne passe pas son diplôme. De 30 à 40 ans, il peint la majeure partie de ses tableaux, – dont les sujets incarnent une cruelle solitude –, consacrant en moyenne pour chacun 8 heures par jour pendant quatre mois.
Antoine de Gorostarzu vend la plupart de ses Tmuvres à des proches et laisse quelque peu la peinture de côté pour gagner sa vie autrement, manuellement. Il a exposé au Carré et au musée Bonnat à Bayonne, aux salons Grands et Jeunes d’aujourd’hui, à l’Académie des Beaux-Arts, au Salon Figuration Libre à Paris ou encore au musée d’Art et d’Histoire à Saint-Denis.
Pour en savoir plus http://antoine.ultra-book.com
Raphaële de Gorostarzu
Née en 1974, elle a fait ses études à l’École national des Arts décoratifs de Paris, pour devenir graphiste. Parallèlement identifiée sous le nom de Rocanosse, son temps laissé libre est dévolu à la pratique pointilliste d’une création écrite, peinte et photographiée.« Mes peintures font montre d’une expressivité qui tendrait à faire croire à une vie tragique, rouée de sombres expériences – Tmuvres imprégnées de
pathos à l’instar des envolées exaltées d’un certain courant romantique. Foin de tragédie : Rocanosse est confiée aux auspices bienveillants du temps. Mais particulièrement attachée à la gente animale et à une image de l’humanité doucement empathique, Rocanosse, relate alors de questionnements bien communs ; sur le propre et l’impropre de l’homme, notre place sur un globe approprié sans réserve par nos cupidités jusqu’à l’implosion du-dit globe. »
Ses photographies réalisées deci delà en autodidacte, souvent en collaboration avec son mari et son chien, « muses désinvoltes », apportent à sa démarche une ironie salutaire.
Graphiste pour Télérama, l’Atelier graphique du Musée d’Orsay et dans multiples secteurs culturels et institutionnels en Aquitaine, elle a exposé notamment au musée Bonnat à Bayonne, à l’Atelier des artistes à Sainte-Florence, au Garage moderne à Bordeaux… et prépare une prochaine exposition en mai 2011 au salon de Montrouge.
Pour en savoir plus http://rocanosse.ultra-book.com/
Infos pratiques
- Date de l’événement du 9 au 25 avril 2011
- Lieu Sporting-Casino de Soorts-Hossegor de 15h à 19h entrée libre
- Commissaire d’exposition Philippe Mandart
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