"Nus : de l'imaginaire au modèle vivant", sculptures et dessins de Jacques Lasserre au musée Despiau-Wlérick de Mont-de-Marsan. Formé à l'école des Beaux-Arts de Bayonne, l'artiste s'oriente sur la technique de la sculpture et développe un intérêt particulier pour le travail du bois.Il travaille préférentiellement des bois durs, dont il utilise la structure pour créer des œuvres figuratives, essentiellement liées à la représentation féminine. En plus de la taille, il pratique aussi le modelage que l'on retrouve avec de petites esquisses préparatoires en terre. L'exposition présente une rétrospective de l'oeuvre de l'artiste à travers une sélection d'une cinquantaine de pièces caractéristiques de sa production et provenant de collections publiques et privées en France et en Allemagne.
Né en 1945 à Dax, Jacques Lasserre intègre l’École des Beaux-Arts de Bayonne à l’âge de 15 ans. Il sera diplômé de l’École de Beaux-Arts de Bayonne et de celle du Havre. En 1966, il suit les cours du sculpteur Louis Leygue dans son atelier de l’École des Beaux-Arts de Paris. Au contact de Leygue, Lasserre s’affranchit des représentations trop conventionnelles et développe un style résolument personnel.
L’artiste s’oriente vers la technique de la sculpture et développe un intérêt tout particulier pour le travail du bois. Il choisit préférentiellement des bois durs, dont il utilise la structure pour créer des oeuvres figuratives, essentiellement liées à la représentation féminine. En plus de la taille, il pratique aussi le modelage que l’on retrouve avec de petites esquisses préparatoires en terre.
Rapidement, il multiplie les expositions temporaires collectives ou personnelles à Dax et tout le grand Sud-Ouest. Dans les années 1980, il introduit la polychromie qui devient un élément caractéristique de sa production. Le peintre Stéphane Hazera, ami de l’artiste, en parle dans ces termes : “on oublie presque qu’il y a eu avant, une masse première travaillée par la taille. Les couleurs viennent participer au masquage, au maquillage, à la métaphore”.
Un temps occupé par la série des “colonnes”, il met en oeuvre un univers très personnel issu de la récupération. Dès les années 1990, il revient à la figuration, plus particulièrement féminine. À partir de 2003, Jacques Lasserre renoue avec le modèle vivant à la faveur des cours qu’il dispense à l’École des Beaux-Arts de Bayonne. L’exposition présente une rétrospective de l’oeuvre de l’artiste à travers une sélection d’une cinquantaine de pièces caractéristiques de sa production et provenant de collections publiques et privées en France et en Allemagne. Outre les sculptures, l’exposition présente également un ensemble d’esquisses dessinées en lien avec cet ensemble sculpté.
