Jumping International de Bordeaux : Cinquante ans d’émotions sportives
C’est avec le saut d’obstacles qu’est né le Jumping International de Bordeaux et c’est avec la Coupe du Monde que le Jumping est devenu international en 1978. Ce circuit est porteur d’un véritable concept sportif fait de qualifications et sélections gagnées sur le terrain et seulement sur le terrain. Seul le résultat sportif compte ici. C’est l’unique compétition purement individuelle avec un titre mondial au bout.
Circuit Coupe du Monde Longines FEI de saut d’obstacles : mode d’emploi
Depuis 1979, la Coupe du monde se dispute sur plusieurs ligues réparties sur les cinq continents.
Le circuit Coupe du monde Longines FEI de saut d’obstacles est une compétition annuelle et hivernale (en indoor exclusivement, du moins en Europe). La Coupe du monde est remportée au terme d’une finale de trois jours de compétition, dont le gagnant est proclamé « vainqueur de la Coupe du monde Longines FEI » (« Longines FEI World Cup Champion »), à ne pas confondre avec le « Champion du monde » (« World champion »). L’actuelle détentrice de ce titre est l’Américaine Elizabeth Madden.
Chaque ligue - il y en a quatorze au total - a son propre classement déterminé par la somme des points accumulés au fil des étapes (treize étapes en Europe de l’Ouest cette saison). Celui-ci est remis à zéro pour la finale et ne doit pas être confondu avec le classement mondial (Longines Ranking).
La ligue d’Europe de l’Ouest est la plus importante, puisqu’elle qualifie, à elle seule, dix-huit cavaliers pour la finale. C’est en Europe que sont concentrées les nations dominantes dans ce sport (Allemagne, France, Suisse, Grande-Bretagne, Irlande, Pays-Bas, Belgique, Suède, Autriche, Norvège). Les autres grandes nations du saut d’obstacles sont les Etats-Unis, le Canada, et le Brésil.
Lors de chaque concours du circuit Coupe du monde Longines FEI, l’épreuve phare est le Grand Prix Coupe du monde. A Bordeaux, il a lieu le samedi soir.
A son issue, les seize premiers cavaliers du classement accumulent des points pour se qualifier pour la finale. Le premier remporte vingt points, le second en gagne dix-sept, le troisième quinze, le quatrième quatorze, le cinquième douze, le sixième onze, le septième dix, et ainsi de suite. En règle générale, on considère que la barre de qualification pour la finale est autour de quarante points. Tout se décidera à Bordeaux, en finale.
Les Français et le concours complet
La France fait partie des plus grandes nations de concours complet au monde, à la fois pour ses cavaliers et pour son élevage. Toujours présents sur les plus grandes échéances internationales, les cavaliers français de concours complet ont raflé de belles médailles dans les derniers championnats mondiaux : si elle fut en or aux Jeux olympiques de Rio en 2016, elle était encore en bronze en 2018 aux Jeux équestres mondiaux de Tryon. Comme on a pu le voir récemment au CCI4* de Pau, la relève est déjà prête à reprendre le flambeau, avec trois cavaliers de moins de vingt-six ans dans le top ten de ce concours qui est l’un des plus difficile au monde : Thibault Fournier montait sur la plus haute marche du podium, Clara Loiseau sur la troisième, et Alexis Goury était septième. Côté élevage, les deux stud-books français de sport, le selle français et l’anglo-arabe sont deux races qui produisent régulièrement d’excellents chevaux de concours complet reconnus dans le monde entier.
Le concept Coupe du monde FEI d’attelage
La Coupe du monde FEI d’attelage à quatre chevaux est un circuit indoor couru uniquement en Europe et ouvert aux dix meilleurs meneurs du monde. Pour se qualifier pour la finale, les meneurs doivent collecter un maximum de points lors des différentes étapes. L’harmonie entre meneur, coéquipiers et chevaux est alors indispensable s’ils souhaitent effectuer le parcours le plus rapide sans commettre la moindre faute : c’est-à-dire ne pas manquer de franchir un obstacle ou ne pas renverser un plot surmonté d’une balle marquant le passage où doivent se faufiler les imposants équipages. Les athlètes ne sont autorisés à concourir seulement dans quatre des neuf étapes, où leurs trois meilleurs scores seront pris en compte. In fine, ils ne seront que six, la crème de la crème mondiale, à se voir qualifier pour la finale lors du Jumping International de Bordeaux en février.


