L’intérêt de la tour, c’est le panorama qu’elle offre sur Bordeaux. Vous serez conquis par le point de vue. D’ici, il est possible d’apprécier à sa juste valeur la grande richesse architecturale de la ville classée au patrimoine mondial de l’UNESCO (Bordeaux médiéval, Bordeaux XVIIIème siècle, Bordeaux contemporain, Garonne, Port de la lune...) et ses principaux monuments dont la Cathédrale Saint André.
Edifice gothique flamboyant élevé entre 1440 et 1446, elle doit son nom à son constructeur, l’archevêque Pey-Berland. L’originalité de cette tour/clocher dissociée de la cathédrale a permis de la doter de cloches imposantes, dont les vibrations auraient pu menacer sa structure.
On couronna le clocher d’une flèche haute de 12,50 mètres. Celle-ci fut partiellement détruite par une tempête en 1667, pour être finalement rasée en 1793. Une nouvelle flèche fut construite en 1851.
Elle fut couronnée en 1863 par une statue colossale de Notre-Dame d’Aquitaine. La base de la statue se trouve ainsi à 60 mètres, et la hauteur de cette dernière est de 6 mètres. Six années plus tard, la tour accueillit Ferdinand-André, un gros bourdon de 8 tonnes.
Sa construction s'échelonna de 1440 à 1500 à l'initiative de l'archevêque du même nom. Couronnée d'un clocher, elle est toujours restée isolée du reste de la Cathédrale. Superbement sculptée, elle fut vendue pendant la Révolution et transformée en fabrique de plombs de chasse.
La flèche, tronquée par une tempête ayant donnée des vents de force d'ouragan au XVIIIe siècle, est aujourd'hui coiffée par la statue dorée d'une Vierge à l'enfant appelée Notre-Dame d'Aquitaine (installée en 1863), et abrite un fameux bourdon de plus de 11 tonnes. La statue de la vierge au sommet est tournée vers le Médoc, région d'où était originaire Pey Berland.
La situation isolée de cette « tour-clocher » n'a rien de bien étonnant en Gironde, où les exemples sont légion. Cependant, il faut rappeler que la tour était autrefois reliée à la cathédrale par les maisons des chanoines, selon une coutume en vigueur dans tout l'Ouest de la France.
Il faut escalader deux cent trente et une marches dans un étroit escalier à vis pour atteindre la terrasse située au sommet de la tour et qui a la forme d'une galerie autour de la flèche.
Bordeaux vue de la tour Pey-Berland
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