Des efforts conséquents sont par ailleurs consentis en faveur de la qualité des eaux de baignade, placées sous un contrôle désormais quotidien tout au long de l’année.
La surveillance des plages
La surveillance du littoral connaît une forte montée en puissance cette année. Le climat en avant et après saison étant de plus en plus clément, on observe une hausse de la fréquentation dès le printemps et jusqu’aux vacances de la Toussaint. Il devenait donc nécessaire d’assurer un service continu sur ces périodes débordant la saison estivale.
Cette année, la surveillance de la baignade a donc débuté le 13 mai sur la plage des Sables d’Or et s’étendra jusqu’au 7 novembre sur cette même plage. Le maintien d’un personnel de surveillance est ainsi élargi aux ailes de la saison, du fait de cette affluence importante sur le littoral dès les beaux jours de mai et de juin, ainsi qu’à l’automne lorsque la météo est favorable.
La surveillance est désormais exercée de manière quotidienne sur l’ensemble de la période concernée, alors qu’elle n’était assurée que le week-end en-dehors de la saison estivale. Ce nouveau dispositif est pris en charge dans son intégralité par la collectivité et les sauveteurs côtiers officiels engagés par celle-ci. Il n’est donc plus fait appel à l’intervention ponctuelle de l’association des Guides de bain angloys, sollicitée les années précédentes en avant et après-saison pour les week-ends de beau temps.
Une règlementation pour le kite-surf
Dans un souci de sécurité de la baignade, la Ville a introduit cette année de nouvelles règles pour la pratique du kite-surf et des planches nautiques utilisant des dérives foil. Cette règlementation, mise en place en concertation avec les pratiquants, a également pour objet d’assouplir les conditions d’utilisation du littoral pour ces activités et de faciliter la mise à l’eau des équipements utilisés.
Aux termes de l’arrêté municipal récemment entré en vigueur, la pratique du kitesurf, du kite-foil, du surf-foil, du stand-up foil et du wing-foil est autorisée sur l’ensemble des plages d’Anglet uniquement hors-saison, c’est-à-dire du 1er novembre au 31 mai. En saison, du 1er juin au 31 octobre, le surf-foil et le stand-up paddle foil sont autorisés sur les plages de la Madrague, de l’Océan, des Dunes, des Cavaliers et de La Barre, de 6 heures à 9 h 30. En dehors de cette possibilité, elle est strictement interdite.
Durant cette même période, et aux mêmes horaires (ainsi qu’après 19 heures), les pratiquants de kitesurf, kite-foil et wing-foil sont autorisés à utiliser un chenal virtuel de départ et de retour, situé entre le blockhaus de la plage de l’Océan et le tunnel de la plage des Dunes, pour exercer leur activité au-delà de la bande de 300 mètres du rivage.
80 sauveteurs sur la brèche
Afin d’assurer une sécurité optimale de la baignade, la Ville d’Anglet mobilise 80 sauveteurs côtiers, dont 3 pilotes de jet ski, sur l’ensemble de la saison. Il faut y ajouter une équipe de 6 CRS, se répartissant pour moitié entre la plage de la Petite Chambre d’Amour et celle de la Barre.
27 assistants sauveteurs côtiers, âgés de 16 à 18 ans, dotés d’un statut de stagiaire, sont en formation et répartis sur l’ensemble des huit postes de secours du littoral. Ils sont pour la plupart issus des Guides de bain angloys, le club local de sauvetage côtier.
Sur chaque plage, l’organisation est la même : un chef de poste, deux chefs de postes adjoints, assistés de deux ou trois sauveteurs côtiers confirmés (comptant une expérience minimale de deux saisons), de deux ou trois sauveteurs débutants, ainsi que d’un ou deux stagiaires. Avec la rotation des congés, il y a au minimum sept personnes présentes au quotidien sur chaque poste.
Les sauveteurs côtiers sont recrutés par la Ville dans le cadre des emplois saisonniers. Pour candidater, plusieurs conditions doivent être remplies : avoir 18 ans et être titulaire du Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA), du diplôme de Premier secours en équipe niveau 2 (PSE2) et d’une attestation de formation de Surveillant sauveteur aquatique du littoral (SSAL).
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Les sauveteurs angloys utilisent notamment, depuis plusieurs années, la bouée Uaina. Ce gilet gonflable facilite les interventions lorsqu’il s’agit de ramener un nageur en difficulté vers le rivage. Deux jets-skis sont opérationnels de la mi-juin à la mi-septembre. Ils sont positionnés sur la plage de la Madrague et prêts à intervenir sur la totalité du littoral angloy.
Un quad quatre roues motrices est positionné sur la plage des Cavaliers, permettant une intervention rapide, notamment dans la zone blanche située entre Cavaliers et Océan.
Chaque poste de secours est équipé par des moyens radio, directement en liaison avec le service de régulation d’urgence du centre hospitalier de la Côte basque, la base d’hélicoptère de l’aéroport et les pompiers.
Tous les postes de secours sont dotés de défibrillateurs.
Cinq sauveteurs héliportés
embarqué à bord de l’hélicoptère Ecu 64 pour des opérations de sauvetage. Elle a pour objet d’assurer les gardes lorsque le plongeur titulaire est absent. Après une phase de test, 5 sauveteurs angloys, 5 biarrots et 5 landais ont été formés pour se relayer sur ces astreintes et sont appelés à intervenir sur une zone très étendue (tout le littoral aquitain).
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Les drapeaux de baignade
La baignade s’effectue uniquement à l’intérieur d’une zone délimitée par des fanions bleus, plantés dans le sable. Son emplacement et sa largeur sont déterminés au jour le jour par le chef de poste au gré des dangers particuliers liés à l’état de l’océan et au phénomène des marées. La pratique du surf est quant à elle interdite en permanence dans les zones de bain surveillées. Elle est autorisée au-delà de la zone réglementée pour la baignade, à partir du fanion de couleur verte assorti d’un rond rouge.
Des pavillons de couleur, situés en bordure de plage, indiquent aux usagers les conditions de baignade. Le drapeau vert matérialise l’absence de danger, la couleur jaune indique une baignade dangereuse mais surveillée, le drapeau rouge interdit de se mettre à l’eau, enfin l’absence de pavillon signifie que l’on se situe hors des temps de surveillance.
Depuis trois étés, la flamme rouge est assortie d’un drapeau violet en cas de fermeture de la baignade pour cause de non-conformité momentanée de l’eau avec les seuils bactériologiques. Il s’agit, de cette manière, de bien distinguer cette mesure préventive des autres sources de dangers (violence des courants, force de la houle, orage, méduses…) pouvant entraîner le hissage du pavillon rouge. Ce drapeau violet est aujourd’hui entré en vigueur sur l’ensemble des stations balnéaires de la Côte basque, à l’exception de Saint-Jean-de-Luz.
Le calendrier 2021 de surveillance de la baignade
La surveillance de la baignade est assurée aux horaires suivants :
NB : Il est à noter que trois plages ne sont pas surveillées : Club, Petite Madrague, Dunes. La baignade est pratiquée aux risques et périls des intéressés à la Petite Madrague et aux Dunes. Elle est strictement interdite par arrêté municipal sur la plage du Club, suite aux deux noyades qui y sont survenues en juillet 2017 et juillet 2018. Une signalétique et une sonorisation ont été mises en place dans ce sens. |
Quelques conseils de prudence
- Se baigner dans les zones surveillées et aux heures de surveillance. En-dehors de celles-ci, les baignades et activités nautiques sont pratiquées aux risques et périls des intéressés.
- Sortir du bain, à la fin de la journée, lorsque les sauveteurs signalent leur départ
- Consulter les panneaux d’information installés sur chaque plage. Ils renseignent sur les conditions de la baignade, indiquent la température de l’eau et de l’air, informent sur la qualité des eaux, décrivent les caractéristiques de la plage et de la zone de bain et rappellent les bonnes pratiques, ainsi que la règlementation
- Bien veiller aux heures de marée, pour ne pas se faire surprendre, avec ses affaires, par la marée montante
- Respecter la zone de bain délimitée par les deux fanions bleus
- Se méfier du shore break, ce rouleau de bord puissant et violent, source d’accidents, tout particulièrement si l’on est de constitution fragile
- Si l’on est pris dans un courant et entraîné vers le large, ne pas résister pour ne pas s’épuiser, mais se manifester en levant le bras
- D’une manière générale, ne pas hésiter à poser des questions aux sauveteurs, car ils ont l’œil averti et connaissent les dangers de la plage