.... en provenance des Musées de Bilbao, Vitoria, Bayonne, Bergara, Pau, Genève, Cap d’Ail, et de nombreuses collections privées. Elle permettra de découvrir des œuvres jamais présentées au public, notamment 9 panneaux exceptionnels de la Fondation Telesforo de Monzon de Bergara (Guipúzcoa) représentant des scènes de la vie quotidienne et des prêts du seul musée consacré à Ramiro Arrue, La Villa Les Camélias à Cap d’Ail (Alpes-Maritimes), initiatrice de l’événement.
Ramiro ARRUE Autoportrait au chevalet
© Collection Villa Les CaméliasNé à 1892 à Bilbao et mort en 1971 à Saint-Jean-de-Luz, Ramiro Arrue peintre, illustrateur, décorateur, a consacré toute son œuvre au Pays basque qu’il a représenté sur un mode figuratif.
Peintre de paysage apprécié, Ramiro Arrue est pourtant davantage connu du grand public pour ses « types basques », personnages que l’on pourrait croire artificiels tant ils symbolisent l’imaginaire basque à la limite de l’image d’Epinal.
Les grands thèmes de la vie collective sont illustrés de façon intemporelle : l’artiste les interprète et les recrée en images de la maternité, du deuil, des travaux, des fêtes, des jeux et des sports basques.
Ramiro Arrue aurait pu jouer le rôle de chef de file de la peinture basque car il expose avec succès ses œuvres à Paris, Londres ou en Amérique latine (Buenos Aires, Córdoba, Montevideo) et connaît bien les milieux artistiques français et espagnol. Il côtoie les avant-gardes lors de sa formation parisienne dans les années 1910 - 1920 (où il expose au Salon d’Automne de Paris).
Attelage devant une ferme dans la perspective des Trois-Couronnes - Collection MARIA DE ISASI
Intéressé par les révolutions esthétiques et les différents courants artistiques (comme le symbolisme ou le cubisme), il s’en tient raisonnablement éloigné en choisissant un régionalisme délibéré. Malgré ses nombreux séjours à l’étranger, l’enracinement à sa terre natale est trop fort, il décide de revenir aux sources où il continue à représenter humblement et inlassablement son pays...
Sa peinture incarne ce retour : la blancheur éclatante des façades de maison et des tenues de pelotaris, des rouges basques, bruns ou bleus ceignant les figurants, et les décors d’un pays basque paradisiaque où émane une sérénité teintée de mystère ...
Commissaire de l’exposition : Olivier Ribeton, Conservateur en chef du Musée Basque et de l’Histoire de Bayonne.
Le Bellevue – Place Bellevue - Biarritz
Ouvert tous les jours du 8 juillet au 17 septembre de 11h à 20h
Fermé le mardi – Tarifs : 7 € / 5 € - Gratuit jusqu’à 12 ans.
Renseignements durant l’exposition : le Bellevue 05 59 01 59 20