.... écrivains du Pays Basque, Alexandre de La Cerda a créé la première station régionale basque et gasconne « Radio Adour Navarre ».
Ancien directeur de la rédaction de La Semaine du Pays Basque, collaborateur de Radio France et au 2e programme de la Radio Suisse-Romande, il est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à l’histoire et à la culture de la région ainsi que des critiques musicales sur le site baskulture.com et la Lettre du Pays Basque. Entré à la Presse Musicale Internationale, il est l’auteur de « Sarasate » le violoniste basque virtuose (Carrés Musique de Séguier) et de nombreuses conférences musicales : Albéniz (avec la pianiste Rosa Torres Pardo), Sarasate (avec les violonistes Thibaud Vieux et Leticia Muñoz), le bicentenaire d’Arriaga et les mécènes russes de Beethoven (avec le Quatuor Arnaga), Glinka à Grenade et les sources espagnoles des compositeurs russes, Ravel et Donostia - une amitié, les orgues basques, Ermend Bonnal, La chanson basque, etc.
A l'origine, il y avait l’amitié de Glinka, le "père de la musique russe", avec Liszt qui devait se rendre en Espagne afin de collecter des fonds pour le monument commémoratif de Beethoven à Bonn – c’est la raison des récitals qu’il donna à Pau et à Bayonne en 1844. Or, peu de temps auparavant, Liszt avait donné une série de concerts à Saint-Pétersbourg où les deux amis échangèrent leurs impressions sur leurs projets de voyage en Espagne. Car, à l’image d’autres artistes contemporains russes, Glinka avait découvert la musique orientale dans le Caucase et désirait l’associer à ses créations Or, il eut très tôt conscience de cette permanence des racines orientales de la musique au fin fond de l’Andalousie où il séjournera pendant plus de deux ans pour « étudier la musique nationale des provinces espagnoles anciennement sous domination musulmane ».
Ce voyage lui inspira des œuvres brillantes et magnifiquement instrumentées qui ont fait écrire à un critique musical : il est curieux de remarquer que c'est un russe, qui, le premier, eut la pensée de tirer parti artistiquement des timbres, des rythmes, des mélopées de la terre espagnole. Pour sa part, Stravinsky ne manqua pas de souligner qu'entre la musique populaire de l’Espagne, surtout la musique andalouse, et celle de la Russie, il sentait une affinité profonde, qui tenait sans doute à de communes origines orientales ». Et les rythmes, les mélodies et les couleurs orchestrales que Glinka avait tirés de son séjour espagnol nourriront, un demi-siècle plus tard, l’inspiration d’un Albéniz...
Académie Maurice Ravel – 8, place Maurice Ravel – 64500 Saint-Jean-de-Luz
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