Tourisme : visite de Saint-Jean-de-Luz et Ciboure

Seule rade abritée entre Arcachon et Espagne, domaine des pêcheurs, la baie de Saint Jean de Luz s'ouvre sur l'océan avec en fond les contreforts pyrénéens basques. Au débouché du pont sur la Nivelle, Ciboure partage avec Saint Jean de Luz la baie du même nom.

Nous vous emmenons à la découverte deSaint-Jean de Luz et de la baie de Socoa
Nous vous emmenons à la découverte deSaint-Jean de Luz et de la baie de Socoa

Aux portes de l'Espagne, Saint-Jean-de-Luz est le point de départ idéal pour découvrir le Pays Basque. Vous apprécierez la vigueur de l’océan atlantique, la proximité des villes comme Bayonne, Biarritz, Anglet et les villages typiques basques comme Sare, Saint-Jean-Pied-de-Port, Espelette …

Visite de Ciboure

Cité des corsaires et des artistes,Ciboure est un lieu incontournable de la côte basque. Ses pittoresques façades à colombages, ses ruelles étroites, son joli port classé premier port thonier d'Europe et son fort font de la petite soeur de Saint-Jean-de-Luz une ville charmante. Consciente de ses atouts, Ciboure se tourne résolument vers le tourisme et la plaisance.Ciboure et Saint-Jean-de-Luz tourisme : destination de vacances

Edifié au XIIe siècle, le FORT DE SOCOA se présente comme une gigantesque tour circulaire d'allure médiévale. La digue de protection, construite à la fin du XVIIe siècle, a été décidée par Vauban.

Située aux portes de l'Espagne, ouverte sur l'océan, Saint-Jean-de-Luz a toujours eu un rôle historique et a été très tôt le domaine des pêcheurs, dont elle protégeait les bateaux.

La commune a plusieurs fois connu les assauts de la nature, si bien que de la ville historique, il ne subsiste qu'une partie. D'où la construction, au début du XIXe siècle, de digues constituant un "seuil de garantie".

Charmant et pittoresque, le port a été construit au XIIe siècle, lorsque l'ensablement du fleuve l'Adour réduisit considérablement les activités du port de Bayonne. Les maisons qui longent ses quais sont de style labourdin.

Ciboure et Saint-Jean-de-Luz tourisme : destination de vacancesCiboure son nom basque est Ziburu, une contraction de zubi buru 'bout du pont'. Ciboure est effectivement située au débouché du pont sur la Nivelle. Siboro était l'ancien nom de la ville, tout du moins jusqu'en 1692

Les armoiries de Ciboure ont été approuvées par le Conseil Municipal en 1992, ces armoiries se retrouvent sur la vieille fontaine à Ciboure classée monument historique et datant de 1676. Elles correspondent à une légère adaptation des règles d’héraldique par souci d’esthétisme (ajout du marron pour le tronc du chêne et bateaux).

L’arbre est un chêne de sinople (vert) fruité de glands d’or (jaune) dont le tronc est au naturel (marron). Le chêne représente la force, les traditions la mémoire. Il a été repris ensuite dans plusieurs armoiries du Pays Basque. Le cheval d’argent (blanc) sur une mer d’azur (bleue) est le signe de la vitesse, la légèreté du commandement. Le cheval était un animal royal. La vocation maritime de Ciboure se retrouve dans les deux vaisseaux dits d’accompagnement sur les armoiries.

Ciboure et Saint-Jean-de-Luz tourisme : destination de vacances

Visite de Saint-Jean-de-Luz

Aux portes de l'Espagne, Saint-Jean-de-Luz, Donibane Lohitzun en Basque, a su préserver son authenticité, tout en alliant les attraits d'une station touristique réputée à ceux d'un port de pêche au riche passé historique. La baie est une anse de sable fin baignée du bleu de l'océan avec, pour toile de fond, la montagne de la Rhune. Le port, un ravissement pour les yeux avec ses chalutiers bleus, rouges, verts. Ciboure et Saint-Jean-de-Luz tourisme : destination de vacancesLa vieille ville témoigne de l'aventure maritime de Saint-Jean-de-Luz depuis la nuit des temps, cité de marins intrépides, corsaires, pêcheurs de baleines et de morues.

Certains édifices tels, le château de Lohobiague, dit Maison de Louis XIV car le Roi Soleil y séjourna lors de son mariage avec l'Infante Marie-Thérèse en 1660, la Maison de l'Infante qui reflète son profil rose dans les eaux bleues du port, l'Église Saint-Jean Baptiste, La Place Louis XIV avec son kiosque à musique, ses platanes en tonnelle et sa ceinture de façades blanches et rouges constituent quelques étapes inoubliables.

Saint Jean de Luz séduit par son art de vivre car elle sait recevoir et partager, par la multitude d'activités proposées, sans oublier ses fêtes, mémorables au Pays Basque.

Au XVe siècle, les pêcheurs basques du port de St Jean de Luz explorèrent les premiers les bancs de Terre-Neuve et la pêche à la morue jointe à celle de la baleine accrurent considérablement la prospérité de Saint-Jean-de-Luz, leur port d’attache. Du XVIème au XVIIIème siècle, la ville devint un nid de corsaires qui combattaient pour le compte du roi de France.

L'enrichissement du port et l'afflux de population furent tels qu'il en résulta l'urbanisation de Ciboure (en Basque Zubiburu) quartier détaché d'Urrugne et finalement érigé en commune indépendante situé au delà du pont qui le reliait jadis à Saint-Jean-de-Luz (le couvent des Recollets fut implanté sur son tracé pour apaiser les relations entre les deux communautés, souvent rivales).

Ciboure et Saint-Jean-de-Luz tourisme : destination de vacances

Ciboure et Saint-Jean-de-Luz tourisme : destination de vacances

En 1713, le traité d’Utrecht abandonnant Terre-Neuve à la Grande-Bretagne porta un coup funeste à Saint-Jean-de-Luz. A la fin du siècle, la baleine ayant disparu du golf de Gascogne et l'océan ayant rompu les barres de Socoa et de Sainte-Barbe, qui protégeaient la baie, le port et une partie de la ville se trouvèrent ruinés. Ce fut la décadence ; pêcheurs et gens de mer émigrèrent en masse, la ville perdit l'essentiel de ses habitants. L'année 1789 fut marquée, en particulier, par une terrible tempête qui détruisit tout un quartier de la ville ("La barre") et submergea le couvent des Ursulines.

Ciboure et Saint-Jean-de-Luz tourisme : destination de vacances
Au XIXe siècle, les digues, souvent détruites dans le passé, furent reconstruites afin de maintenir définitivement la sécurité du port et de la ville. Les voyages de Napoléon III dans la région puis l'engouement de la bonne société pour la Côte Basque débouchèrent à cette époque, avec l'arrivée du chemin de fer, sur un grand essor touristique. Suite à l'édification de ses trois digues (Socoa, l'Artha, et Sainte-Barbe), Saint-Jean-de-Luz ne fut plus systématiquement envahie par les eaux lors des grandes tempêtes, comme cela avait été régulièrement le cas auparavant. Cassant les gros rouleaux venus de l'océan, ces digues contribuèrent, dès le début du développement des bains de mer, à faire de Saint-Jean-de-Luz un lieu de villégiature très prisé des familles blason-st-jean-de-luz.

Ces armes parlantes adoptées au début de l'année 1992 évoquent le passé de Saint-Jean-de-Luz : 

  • le navire trois-mâts sur fond bleu à la coque noire et aux gréements de même couleur, voguant à pleines voiles blanches, rappelle l'activité maritime qui fit la richesse de la ville à partir du XVe siècle.
  • le lion d'or sur fond rouge, coiffé d'une couronne de vicomte, et la crosse épiscopale évoquent quatre siècles de l'histoire de la ville : la baronnie de Saint-Jean-de-Luz, possession du vicomte du Labourd, fut donnée en 1160 au chapitre des chanoines de Bayonne ; en 1570 la ville racheta son indépendance, le titre de baron étant dès lors porté par le maire (ou bayle).


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