..... thèmes inspires par l’école, la préhistoire, la guerre ou la religion.... L'humour, la poésie, la dérision en sont le socle commun.
A bicyclette, muni de son appareil photo, il s’est nourri des paysages urbains et ruraux au gré de ses randonnées en Dordogne. II affirme « Je suis peintre au départ et ne suis donc pas photographe.».
Question de l’image est posée. Artiste plasticien, Gerard Fioretti transforme ses photographies pour « sculpter le paysage ». Il nous propose ici le résultat de l’opposition peinture / photographie où il articule le réel et l'illusion en jouant en même temps, avec l'histoire de l’art.
L'exposition du château de Campagne est scandée en sept chapitres Œuvres graphiques, Paysage photographié, Petits paysages avec une pièce de monnaie, pour soleil et lune, Couleur, Maison Béton, Les écrasés, Rouilles, complétés par deux installations en trois dimensions.
Elle offre un parcours d'œuvres qui montre à quel point l'imagination et l'inventivité de l'artiste font oublier les techniques pratiquées, par lesquelles se manifestent l’émotion et la créativité. Les courants de pensée, classicisme de la Renaissance, impressionnisme, constructivisme, et leur mode d'expression, illusionnisme, perspective, sfumato léonardesque, sont revisités à travers la mixité des moyens plastiques, et donnent lieu à des images d’une grande forces qui s'inscrivent dans la modernité.
Véritables « Crucifixions » contemporaines, les photographies d'animaux victimes de la vitesse motorisée, aperçus et immortalises par l'artiste-cycliste, rappellent à chacun la torture quotidienne que l'homme inflige à la nature. Cela a une résonance particulière, dans l'immense écrin naturel et conservatoire du domaine départemental de Campagne.