Bordeaux Euratlantique: des quartiers en devenir

L’objectif de l’opération d’intérêt national Bordeaux-Euratlantique est d’accompagner les effets induits par l’arrivée de la LGV pour améliorer durablement le cadre de vie et contribuer au rayonnement de la métropole bordelaise.

L’Établissement public d’aménagement (EPA) Bordeaux-Euratlantique met en oeuvre depuis bientôt 10 ans l’une des plus vastes opérations d’aménagement en France, dans le cadre d’une opération d’intérêt national
L’Établissement public d’aménagement (EPA) Bordeaux-Euratlantique met en oeuvre depuis bientôt 10 ans l’une des plus vastes opérations d’aménagement en France, dans le cadre d’une opération d’intérêt national

Dans ce cadre, elle oeuvre au développement de quartiers de centre-ville sur les trois communes de Bordeaux, Bègles et Floirac, reliés à la gare Saint-Jean, porte d’entrée de la métropole.

Si ces quartiers bénéficient d’une situation géographique favorable, la présence de friches industrielles, de zones ferroviaires et d’autres fonciers mutables offre un potentiel important d’espaces à exploiter. La comparaison de leurs caractéristiques actuelles avec le reste de la ville fait écho aux enjeux et aux objectifs du projet.

INSEE Euratlantique

Le territoire présente ainsi un profil très spécifique en matière de nature et de densité d’emplois, de population, d’habitat ou de services. La diversification des activités constitue un enjeu particulier pour maintenir une mixité sociale par ailleurs favorisée par la construction d’habitats collectifs variés.

La transformation de ce périmètre s’inscrit en outre dans une démarche de développement durable, avec la création d’équipements de proximité limitant les déplacements et d’espaces verts encourageant la vie de quartier.

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Le périmètre Bordeaux-Euratlantique

À cheval sur les communes de Bordeaux, Bègles et Floirac, l’OIN Bordeaux-Euratlantique recouvre une zone de 738 hectares, une superficie proche de celle de la ville d’Arcachon. Environ un tiers de cette surface est appelée à muter, par le biais de l’action foncière de l’EPA ou celui de partenaires privés dont les projets sont définis avec l’EPA. Pour la clarté de cette étude, l’OIN a été divisée en cinq secteurs, en fonction de leur cohérence géographique, qui ne tiennent pas compte des limites communales et de la maturité des projets urbains déployés.En 2019, les secteurs les plus avancés sont Saint-Jean Belcier (Bordeaux rive gauche) et Garonne Eiffel (Floirac et Bordeaux rive droite), qui se développent dans le cadre de zones d’aménagement concerté (ZAC). L’échelle de base de conception du projet est celle du quartier, défini à partir de la réalité vécue au quotidien, c’est-à-dire le rayon de 300 à 400 mètres parcourus à pied autour de chez soi et dans lequel doivent être accessibles au moins un arrêt de transport en commun en site propre et l’offre de base en services et équipements de proximité. Saint-Jean Belcier est ainsi constitué de plusieurs quartiers (Amédée Saint-Germain, Paludate, Armagnac, Ars, Carle Vernet-Brascassat, Belcier, Saget), tout comme Garonne Eiffel (Belvédère, Deschamps, quartiers de la Souys).

Tous les résultats de l’étude réalisée en partenariat avec Bordeaux-Euratlantique dans l’Insee Analyses Nouvelle-Aquitaine n°81- Bordeaux-Euratlantique, des quartiers en devenir
Consultable et téléchargeable sur le site www.insee.fr