Sous la baguette de Paul Daniel, et accompagnée de l’ONBA, qui jouera durant la soirée les célèbres variations Enigma du compositeur, ainsi que la Symphonie des Psaumes de Stravinski avec le Chœur de l’ONB.
A tout juste 30 ans, la violoncelliste franco-belge a déjà côtoyé les plus grands, et s’est hissée au premier rang des artistes qui comptent aujourd’hui. Nouvelle star de la scène classique, elle est nommée en 2014 aux Victoires de la Musique Classique, se voit invitée en 2015 par le chanteur Rolando Villazón dans son émission sur ARTE « Les Stars de Demain », signe un contrat d’exclusivité chez Deutsche Grammophon en 2017, et inspire le génie du piano Fazil Say, qui lui écrira en 2018 un concerto pour violoncelle. Dans les plus grandes salles du monde, seule ou aux côtés des plus grands orchestres, elle irradie par son talent, sa musicalité virtuose, et l’extrême sensibilité avec laquelle elle tire de son instrument les sons les plus poétiques et émouvants.
STRAVINSKI / ELGAR : EMOTIONS ANNONCEES
Créées en 1899, les Variations Enigma ont assuré la gloire d’Edward Elgar (1857-1934) : cette suite de 14 variations, dont chacune dresse le portrait musical d'un personnage de son entourage, permet à ce compositeur autodidacte et d’origine très modeste de s’imposer sur le devant de la scène britannique. Un monument, auquel s’attaquera l’ONBA durant ce concert très attendu. 20 ans plus tard, Elgar écrit son premier et unique Concerto pour violoncelle, une partition d’envergure à l’extraordinaire richesse mélodique, mariant l’éloquence à la noblesse, qui connaitra également un succès triomphal jamais démenti. C’est la talentueuse Camille Thomas que Paul Daniel a invitée à venir suspendre le temps aux cordes de son instrument…
Toute aussi émouvante : la Symphonie de psaumes que Stravinski composa en 1930 à la demande du chef Serge Koussevtizy … Alors au sommet de sa période néoclassique, converti depuis peu à la religion orthodoxe, le compositeur dédia « à la gloire de DIEU » cette partition où l’équilibre entre les parties chorales et instrumentales émerveille.
CAMILLE THOMAS
VIOLONCELLISTE NOUVELLE GENERATION...
Née à Paris en 1988, Camille Thomas, violoncelliste franco-belge, s’est formée en France puis en Allemagne : auprès de Marcel Bardon à Paris, puis de Stephan Forck, Frans Helmerson et Wolfgang-Emanuel Schmidt à Berlin, Cologne et Weimar. 2014 est un tournant important de sa vie musicale : elle est nommée aux Victoires de la Musique dans la catégorie Révélation Soliste instrumental puis choisie par la radio Musiq’3 – RTBF pour représenter la Belgique au Concours de l’Union européenne de radio-télévision (UER) où elle remporte le 1er Prix et est nommée « New Talent of the Year ».
En 2015, Rolando Villazón l’invite dans son émission sur Arte « Les Stars de Demain » et en 2016, elle sort son deuxième album, « Réminiscences », paru chez la Dolce Volta et récompensé notamment d’un CHOC de Classica et d’un ECHO KLASSIK PREIS. En 2017, elle signe un contrat international d’artiste exclusif chez Deutsche Grammophon, devenant la première femme violoncelliste à signer pour la prestigieuse maison de disques. La saison 2017/18 fut celle de la sortie de son premier enregistrement « Saint-Saëns – Offenbach » pour Deutsche Grammophon avec l’Orchestre National de Lille dirigé par Alexandre Bloch acclamé par la critique internationale. Elle a également crée le premier concerto pour violoncelle de Fazil Say qu’il écrit spécialement pour elle en avril 2018 au Théâtre des Champs- Elysées avec l’Orchestre de chambre de Paris dirigé par Douglas Boyd.
En 2018/19 ses engagements la feront jouer avec, entre autre, le Staatsorchester Hambourg sous la direction d’Alondra de la Parra à la Elbphilharmonie, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Academia Santa Cecilia sous la direction de Mikko Franck, le Symfonieorkest Vlaanderen, le Tampere Philharmonic Orchestra, Aachen Symphony Orchestra, les Thüringer Symphoniker... Elle est régulièrement invitée des plus grandes salles (Théâtre des Champs-Elysées, Bozar, Victoria Hall, Flagey, Jerusalem Music Center, Gasteig etc...) et a déjà collaboré avec de nombreux orchestres comme le Kammerorchester Bremen, l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, l’Orchestre de l’Opéra de Toulon, la North Czech Philharmonic, le Krakow Philharmonic, le Festival Strings Lucerne, l’Aarhus Symphonie Orchester, l’Orchestre de Massy, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, le Sichuan Symphony Orchestra, les Young Belgian Strings, le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre Philarmonique de Baden Baden, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de Picardie, le Brussels Philharmonic Orchestra, l’Orchestre Philharmonique Slovaque, l’Orchestre Symphonique de Bretagne, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre de la Garde Républicaine, l’Orchestre des Nations-Unies etc – sous la baguette de chefs tels Paavo Jarvi, Theodor Guschlbauer, Marc Soustrot, Darrell Ang, Faycal Karoui, Jean-Christophe Ferreaux, Pavel Baleff, Kriistina Poska, Debora Waldman, Giedre Slekyte ou Aziz Shokhakimov...
Elle est soutenue par différentes fondations comme l’ADAMI dont elle a été Révélation Classique en 2010, la Fondation Banque Populaire Natixis, la Fondation Bleustein-Blanchet pour la Vocation, la DAAD, Villa Musica, AMOPA, LiveMusicNow, la Carl-Flesch Akademie et la Sinfonima Stiftung de Mannheim.
PAUL DANIEL DIRECTEUR MUSICAL DE L’ONBA
Paul Daniel est Directeur musical de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine depuis septembre 2013. Il dirige la formation lors d’une série de concerts symphoniques chaque saison, à Bordeaux et en tournée, ainsi que les opéras La Bohème, La Damnation de Faust et Tristan und Isolde, Don Carlo, Samson et Dalila, Simon Boccanegra, Le Songe d’une nuit d’été, LeTourd’écrou, L’Heure espagnole, Les Pêcheursdeperles, Il Pirata, Pinocchiode Boesmans, Elektrade Strauss, Anna Bolena (oct. 2018) et La Walkyrie en mai 2019. Paul Daniel développe les enregistrements «ONBA Live» avec Actes Sud: Wagner, Mahler, Sibelius, Tchaïkovski et Dvoràk (2018) et pour Deutsche Grammophon un programme d’airs d’opéras français avec la soprano Gaëlle Arquez (2017).
Par ailleurs, Paul Daniel est Chef principal et directeur artistique de la Real Filarmonía de Galice depuis 2012. Il a été Chef principal et conseiller artistique du West Australian Symphony Orchestra (2009-2013) et a en outre occupé les postes de Directeur musical de l’English National Opera (1997-2005), Opera North (1990-1997) et Opera Factory (1987-1990). Paul Daniel dirige les plus grandes formations orchestrales internationales(Philharmonia, London Philharmonic, Orchestra of the Age of Enlightenment, les Orchestres de la BBC, Orchestre de Paris, New York Philharmonic, Los Angeles Philharmonic, Tonhalle Orchester Zurich, Netherlands Radio Philharmonic, City of Birmingham Symphony Orchestra, Royal Scottish National Orchestra, Bournemouth Symphony Orchestra, Royal Liverpool Philharmonic, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre National de Lyon, Orchestre de la Suisse Romande, Sydney Symphony, Deutsche Kammerphilharmonie...), Bayerische Rundfunk, ainsi que des opéras sur les scènes des Royal Opera House Covent Garden (Gloriana de Britten), English National Opera (Lucrezia Borgia, Le Nozze di Figaro), La Monnaie de Bruxelles (Lulu), Frankfurt Oper (A Village Romeo and Juliet), Bayerische Staatsoper, Deutsche Oper Berlin (Les Troyens), Opéra National de Paris (L’Enfant et les sortilèges et Der Zwerg), Metropolitan Opera de New York (Die Zauberflöte), Teatro Real de Madrid (Hänsel et Gretel 2016), La Clemenza di Tito (Semperoper Dresden 2017), Cosí fan tutte (Seattle Opera 2018), Der fliegende Holländer (Espagne), et lors des festivals internationaux (Aix-en-Provence, Aldeburgh et Bregenz).
Paul Daniel a dirigé notamment les créations mondiales de The Mask of Orpheus d’Harrison Birtwistle, Baa Baa Black Sheep de Michael Berkeley et Playing Away de Benedict Mason (Munich) Slaughterhouse 5d’Hans-Jurgen von Bose et la création de Judith Weir (co-commande Festival de Bregenz et Covent Garden)...
Il dirige Werther en mars 2019 (Tokyo). Son abondante discographie comprend entre autres Elijah de Mendelssohn avec Orchestra of the Age of Enlightenment (DECCA), la Symphonie n°3 d’Elgar (2000), Dialogues des Carmélites de Poulenc, Lulu de Berg avec Barbara Hannigan production de la Monnaie de Bruxelles (Grammophon Award 2015 et DVD), Falstaff de Verdi et Wozzeck de Berg (Chandos), Belshazzar’s Feast de Walton (Naxos), The Solent: Fifty Years of Music de Vaughan Williams (2013)...