.... un nouveau souffle au musée, avec l’entrée du Design, plus contemporain. Recevant toujours plus de public, le MADD va s’agrandir grâce au regroupement de l’hôtel particulier et du bâtiment de l’ancienne prison situé à l’arrière. Cinq équipes d’architectes ont été présélectionnées pour mener à bien la transformation.
En faisant entrer des collections nouvelles de design au MADD, en exposant des créateurs comme Andrea Branzi, Pierre Charpin avec l’exposition Oh Couleurs ! et dernièrement Martin Szekely, le Musée des Arts décoratifs innove aussi en révélant de jeunes talents, Octave de Gaulle qui invente la bouteille de l’espace, Pinaffo & Pluvinage actuellement exposés. Parallèlement, il continue de développer ses collections : Martin Szekely, après sa magnifique exposition de l’automne 2018, a souhaité faire une mise en dépôt au musée, couplée d’une donation exceptionnelle de ses œuvres.
Un nouvel espace
Le MADD révèle désormais l’alliance étroite entre les arts décoratifs anciens et le monde nouveau, contemporain d’un nouvel art de vivre. Mais les expositions qui séduisent de nouveaux visiteurs réclament plus d’espace, d’où cette idée d’agrandissement insolite où pourraient s’exprimer les créateurs.
A l’issue d’une consultation d’architectes, les deux bâtiments étant classés monuments historiques, les travaux vont commencer pour relier l’hôtel de Lalande et l’ancienne prison, agrandir le musée, le rénover et lui donner une dimension digne des ambitions d’un grand musée des Arts décoratifs et du Design.
Cinq équipes d’architectes ont été présélectionnées :
- Antoine Dufour architectes
- Atelier provisoire associés à Scaranello
- Barozzi Veiga associés à Tolila et Gilliland
- HBAAT-Hart Berteloot Atelier
- NP2F associés à Office Kersten Geers David Van Severen
La diversité géographique des profils des candidats et la présence d’équipes émergentes ont été au cœur des discussions menant à ce choix. Cette rénovation et agrandissement sont financés par la Ville de Bordeaux, le Ministère de la Culture, avec le concours d’Elisabeth Wilmers, propriétaire du Château Haut-Bailly, poursuivant l’œuvre de mécène de son mari.
Rendez-vous dans quelques mois.