Après le succès de l’exposition Pierre Théron lors de l’édition 2018 du Salon, L’Horizon chimérique présentera deux expositions sur ce Salon en 2019 :
Exposition "Bordeaux et ses peintres"
De nombreux tableaux, accompagnés de dessins et de gravures, montreront la ville et son port au fil des siècles. On verra là quelques pièces majeures, comme une grande vue du port de Bordeaux en 1928 due à Pierre-Louis Cazaubon, ou une somptueuse gouache représentant une foule sur les Quinconces sous le Second Empire. Plusieurs tableaux du Port de la Lune entoureront ces pièces majeures, allant du XVIe au XXe siècle, ainsi que des vues du bassin d’Arcachon.
Exposition " Voyages à travers plusieurs continents
En contrepoint à cette célébration d’une identité bordelaise, une deuxième exposition présentera des œuvres liées aux voyages à travers plusieurs continents : Asie, avec un bel ensemble de dessins indochinois par André Maire, Amérique du Sud avec de rares vues topographiques et des peintures de l’école de Cuzco, Maghreb et Afrique noire, Espagne et Italie… 
Henry Marrès (né à Bordeaux au XIX e siècle) Vue de l'exposition organisée en 1859 par la société Philomatique sur l'hémicycle des Quinconces, gouache, 37 x 70,5 cm signé en bas à droite, circa 1859 - 1860
Parallèlement à ces deux expositions, la galerie montrera comme à l’habitude une sélection d’œuvres anciennes ou modernes de haute qualité, toutes munies d’une notice d’expertise détaillée. On y trouvera notamment une très importante nature morte romaine du XVIIe siècle, attribuée à Mario dei Fiori, d’importants dessins de François-Maurice Roganeau liés à la recréation du plafond du Grand-Théâtre de Bordeaux, et une extravagante composition allégorique du prix de Rome Jean Despujols où figure l’une des premières représentations de Charlot. Cette dernière œuvre sera prêtée prochainement à l’exposition Charlie Chaplin qu’organisera le Louvre Abu Dhabi.
Galerie L'Horizon chimérique
Fondée en 1987, la galerie l’Horizon chimérique est spécialisée dans la vente d’œuvres d’art (dessins, peintures, sculptures) et d’archives auprès de collectionneurs ainsi qu’auprès d’institutions publiques françaises et étrangères. En l’espace de trente ans, plus de deux cents peintures, sculptures, œuvres graphiques, et parfois des fonds entiers de dessins ou de documents, ont rejoint par notre intermédiaire des institutions telles que le Musée d’Orsay, le Musée Carnavalet, le Musée du Petit-Palais, la Maison de Victor Hugo, le J. Paul Getty Museum, le Wolfsonian à Miami, et bien d’autres encore… "En même temps, nous avons alimenté la passion de nombreux collectionneurs qui sont souvent devenus des amis. Et nous avons contribué à la redécouverte d’artistes dont nous avons retrouvé des ensembles importants. Citons les peintres Georges Dorignac, Georges et Yvonne Préveraud de Sonneville, Jean-Désiré Bascoulès, Pierre Théron, l’aquarelliste Pierre Vignal, l’humoriste Chaval." précisent Jacques Sargos & Clémence Dollier
Charlot au Salon des Antiquaires et de l'Art Contemporain de Bordeaux
Curiosité : exposition au Salon des Antiquaires et de l'Art Contemporain de Bordeaux d'une toile de Jean Despujols représentant "Charlot", avant sa prochaine présentation au Louvre Abu Dhabi dans le cadre de l’exposition "Charlie Chaplin, cinéma et avant-gardes". A voir sur le stand Galerie l'Horizon chimérique
Présentée en avant-première au public bordelais par L'Horizon Chimérique à l’occasion du Salon des Antiquaires de Bordeaux-Lac, cette pièce majeure de l’école de Bordeaux(1) dans l’Entre-deux-Guerres, a été peinte par Jean Despujols.
Une tentative de réactualiser le genre traditionnel de l'allégorie
"Servis par une impeccable maîtrise du dessin anatomique et des drapés, ses personnages symbolisent des entités abstraites : le Bien, le Mal, la Douleur, etc. Mais plutôt que d'être empruntés à l'Antiquité ou à la Renaissance, ils sont recrutés dans la société contemporaine. Une blonde starlette incarne la Joie. Un acteur célèbre représente le Bien (Charlie Chaplin). Le Mal paraît un précurseur des comic's américains, et la botticellienne figure de la Beauté est montée sur des talons aiguilles ! Le paysage est industriel, la ville au fond futuriste. Un train passe sur un viaduc.
La modernité de Despujols passe par l'humour, voire par la dérision - un trait caractéristique de cet artiste unique. Délibérément, la Vie est une matrone obèse et maquillée comme une maquerelle, qui anticipe sur Fellini ou Botero. La Laideur, cachée dans les jupes de la Vie, ne laisse voir que les doigts squelettiques qui expriment sa honte. Le Bien est d'autant plus équivoque qu'il est incarné par un acteur comique habitué des rôles ridicules (Charlot) ; au demeurant, l'accoutrement de clergyman semble une allusion à un film où Charlot joue un imposteur déguisé." Jacques Sargos
Cette extravagante toile du prix de Rome bordelais Jean Despujols sera exposée au Musée d’arts de Nantes du 18 octobre 2019 au 3 février 2020, puis au Louvre Abu Dhabi du 15 avril au 15 juillet 2020, dans le cadre de l’exposition "Charlie Chaplin, cinéma et avant-gardes".
