L'artiste Véronique Françaix expose à la Galerie Wilhelm Blais

La Galerie Wilhelm Blais réalise une exposition avec l'artiste Véronique Françaix au Village Notre Dame, en plein coeur du quartier des Chartrons. Quand on demande à Véronique Françaix ce qui la pousse à peindre, elle a coutume de citer ....

Il était une fois une petite fille qui adorait les boîtes de Caran-d’Ache, les bonbons multicolores, les livres d’images, les jeux de sept familles et toutes les déclinaisons de couleurs….
Il était une fois une petite fille qui adorait les boîtes de Caran-d’Ache, les bonbons multicolores, les livres d’images, les jeux de sept familles et toutes les déclinaisons de couleurs….

.... Pierre-Auguste Renoir : "un tableau doit être une chose aimable, joyeuse et jolie, oui jolie ! Il y a assez de choses embêtantes dans la vie pour que nous n’en fabriquions pas encore d’autres".

Comme le souligne l'artiste non-peintre, écrivain et éditeur Thieri Foulc "Rien n’est plus agréable chez un artiste que la fraîcheur, et la peinture de Véronique Françaix montre d’abord cette qualité. Véronique aime les couleurs, elle aime les images, elle aime les vues de ville, les maisons, les toits, les monuments, les cimetières, les arbres, elle aime les personnages, elle aime même les tigres.
Elle donne l’impression de peindre sans se poser de questions et pourtant, dès qu’on sait de quoi elle est partie, image-souvenir, photographie, et qu’on mesure son apport, on comprend que cette fraîcheur n’a rien à voir avec la facilité, mais tout avec le tempérament : une certaine façon de simplifier les perceptions, de bousculer l’optique, de redistribuer les formes, de redonner vie à notre petit monde qui en a bien besoin."

Interview Véronique Françaix : artiste peintre

Quel parcours artistique ?

Je n’ai pas appris dans une école, mais je fréquente les ateliers de « Terre et feu » dans le 14ème arrondissement de Paris dans des locaux où peignait Matisse. Peindre entourée d’autres artistes me stimule et paradoxalement me permet une plus grande concentration. Le style et la dextérité viennent en peignant.

Pourquoi la peinture, pour répondre à un besoin instinctif, spirituel, sensible ?

Il semblerait que j’ai un œil, comme les musiciens ont une oreille. Il me suffit parfois de voir un paysage, un coin de rue, un visage pour éprouver l’envie de les transposer sur une toile. Le spectacle aux arceaux

Quelles influences ? 

Il n’y a pas de génération spontanée en art. Ma peinture est très marquée par les peintres de la fin du XIXème et du début du XXème. J’ai en tête des tableaux de Matisse, de Marquet, de Van Gogh, de Derain…la liste est longue. J’admire aussi des peintres beaucoup plus anciens : Botticelli, Le Greco, Tintoret, Poussin pour ne citer qu’eux…

Quelles inspirations ?

Ça peut être un paysage, une architecture, une scène de vie. Il y a un processus d’alchimie qui se met en route. Je digère l’image et tout à coup, j’ai envie de la recréer. C’est un processus qui fonctionne sur l’énergie et l’instinct, même si la technique à sa part.  

Quel est la finalité de vos œuvres, quel sentiment voulez-vous que le spectateur éprouve ?

Sur le moment, je peins pour moi. Mais une fois le tableau achevé j’ai besoin qu’il circule. Certains de mes acquéreurs m’envoient la photo de mon tableau chez eux et j’adore ce moment ou ma création ne m’appartient plus. J’ai vraiment envie que mes tableaux soient agréables à regarder, qu’ils fassent rêver. 

Si on devait résumer votre univers ?

Mes tableaux sont des fenêtres magiques ouvertes sur un monde de couleurs dans lequel on voyage et on se perd. Energie, harmonie et plaisir.

Interview par François Lachat : Véronique Françaix, le 17.05.2018

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