Aux termes de 10 journées d'expositions, de débats, installations, performances, fêtes, ateliers, projections, spectacles de danse, d'itinéraires de découverte, visites de chantiers, actions pédagogiques, initiation au goût… où il fut bien sûr question d'architecture(s), de design et d'urbanisme, mais également d'adaptation des villes face aux changements climatiques, de l'introduction accrue du paysage végétal dans nos villes, des projets de la métropole bordelaise en cours et en devenir… et grâce aux témoignages des plus grands architectes et paysagistes fédérés autour du thème de la biennale 2017 « Paysages Métropolitains », Agora aura :
- présenté dans le H14 une installation immersive conçue par Bas Smets, commissaire de l’exposition « Paysages Augmentés »
- accueilli de 75 000 à 80 000 personnes sur 60 sites (contre 55 000 en 2014),
- donné la parole à 120 conférenciers, architectes, paysagistes, urbanistes, philosophes, designers, photographes, vidéastes, réalisateurs…
- mobilisé plus de 300 personnes organisatrices des événements,
- reçu les 120 membres des délégations internationales représentant les métropoles internationales invitées d'Agora(1) et inspirées par elle pour créer leur propre biennale (notamment Rabat),
- implanté 1800 pieds de tomates sur les quais et 300 arbres dans le H14 (scénographie du Bureau Bas Smets).
Inauguration de la promenade Michel Corajoud
Si une ville française est légitime pour rendre un hommage à Michel Corajoud, c'est véritablement Bordeaux, où il créa le miroir d'eau, tant « dupliqué » depuis sa création. Si une manifestation se devait de baptiser "Promenade Michel Corajoud" une boucle entre les deux rives de la Garonne, c'est à l'évidence Agora dont le thème 2017 et les débats associés firent écho à l'embellissement des quais de Bordeaux qui porte sa signature.
Le 24 septembre, le dévoilement de cette plaque par Alain Juppé et Claire Corajoud a clos la 7ème édition de la biennale.
(1)Mohamed Nabil Benabdallah, Ministre de l'aménagement du territoire, urbanisme, habitat et politique de la ville du royaume du Maroc - Juan Maria Aburto, Maire de Bilbao - Adama Sangaré, Maire de Bamako - Larissa Kannounikova, comité de l’aménagement urbain et architectural de Saint-Pétersbourg - Docteur Fritz Ntone Ntone, délégué général du gouvernement de la communauté urbaine de Douala - Papa Rao, Gouvernement du Telangana - Andres Ortiz, adjoint au maire en charge de l'urbanisme ville de Bogota, etc…
"Les trois enseignements de cette biennale"
Michèle Laruë-Charlus , Délégué Général d’Agora
participation/ interaction : le public qui a suivi Agora n'a pas fréquenté que le H14. Certains visiteurs suivaient les débats sur l'écran du miroir d'eau, donnant le sentiment que ce que proposait le Hangar était présent partout en ville.Et le fait que notre rang de pieds de tomates soit implanté des Chartrons à la Maison écocitoyenne, a étiré Agora sur 2 kms, générant une participation de la population plus développée que les années précédentes. La plus grande interaction entre les publics d'Agora fit ainsi écho à ce que démontrait la biennale : l'existence d'une réelle interaction entre le climat urbain et la géographie.
émergence de la nécessité d'un projet urbain : l'idée de la Métropole a fait son retour dans les débats au travers des prises de paroles, notamment d'Alain Juppé. Tout ce que nous avons présenté au rez-de-chaussée a intéressé un public qui commence à se positionner dans la géographie de la métropole. Nous le souhaitions et apprécions ce succès.
intérêt manifeste du public pour d'autres expériences, d'autres métropoles : tout ce qui touche aux autres villes du monde intéresse le public. Cet aspect de la biennale est nouveau puisque les éditions précédentes projetaient des images de métropoles internationales pour illustrer un propos, mais ne leur dédiaient pas une exposition spécifique comme ce fut le cas cette année pour deux villes de Géorgie, pour Hyderabad et Bogota… et pour une dizaine de métropoles internationales dans l'exposition Apprendre des métropoles du monde.