La vie sexuelle de Catherine M figure parmi les plus grands « scandales littéraires français ». Ce « club » très fermé, qui aurait valu à son auteur de rejoindre en d’autres temps (pas si lointains) « l’Enfer » des bibliothèques et la censure de « la mise à l’Index », a permis de faire connaître du grand public une Catherine Millet très appréciée et redoutée du petit monde de l’art contemporain.
Sa revue « artpress », crée en 1972, est unique en son genre. Elle traite de tous les domaines de l’art contemporain (littérature, cinéma, théâtre, arts plastiques bien sûr, danse, etc.) mais explore aussi les questions éthiques, religieuses, politiques dans leur rapport à l’expression artistique. De nombreuses grandes signatures contribuent régulièrement à « artpress ». La directrice de la publication, quant à elle, parallèlement à son activité littéraire, a été à maintes reprises commissaire d’exposition, au titre de la France par exemple dans des Biennales internationales, ou encore en qualité d’expert. Elle a, par exemple, co-dirigé une remarquable exposition sur Almodovar à la Cinémathèque de Paris (Almodovar exhibition !).
Grande spécialiste d’Yves Klein, elle a aussi publié sur Dali et, de manière plus étonnante, sur Charles Perrault, l’auteur des célèbres contes, à l’occasion du tricentenaire de la mort de l’auteur de Riquet à la houppe (2003). La vie sexuelle de Catherine M a eu un succès planétaire, traduit en plus de 45 langues et a rencontré, estime-t-on, plus de 2,5 millions de lecteur dans le monde entier.
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Jeudi 22 janvier 2015 de 17h00 à 19h00 à l'amphithéâtre MontesquieuRencontres Sciences Po - Sud Ouest
Domaine Universitaire - 11, allée Ausone - 33607 Pessac Cedex - 05 56 84 42 95 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Accès : Tram ligne B station Montaigne-Montesquieu