En 2023, les Bassins des Lumières célèbrent les œuvres incomparables et singulières de Salvador Dalí. Cette exposition immersive présente plus de 60 années créatrices du maître catalan qui, inspiré par le cubisme, le surréalisme et le futurisme, est devenu maître d’un réalisme méticuleusement appliqué sur la toile, mêlant le réel aux mystères de la conscience, des fantasmes et des souvenirs.
Photo de Gauche : Salvador Dalí, Pietà, 1958, huile sur toile, 115 x 123 cm, Collection privée, © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí, ADAGP 2022 - Photo: © Christie’s Images / Bridgeman Images
Photo de Droite : Salvador Dalí, Personnage à la fenêtre, 1925, huile sur toile, 105 x 74,5 cm, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid, © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí, ADAGP 2022 - Photo: M.C.Esteban/Iberfoto / Bridgeman Images
Au fil d’un parcours thématique, le visiteur se promène dans les paysages surréalistes et métaphysiques de l’artiste à l’imagination débordante. Exposées à travers le monde (Théâtre-Musée Dalí à Figueres, The Dalí Museum en Floride, Musée Reina Sofía à Madrid, MoMA à New-York…) ses œuvres invitent le spectateur à déambuler dans son univers onirique si particulier. Animées sur les murs et miroitant dans les eaux des Bassins des Lumières, elles font apparaître les détails des coups de pinceau, des traits et des jeux de matières.
Salvador Dalí, La persistance de la mémoire, 1931, huile sur toile, 21,4 x 33 cm, The Museum of Modern Art, New York (Donation anonyme 1934), © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí, ADAGP 2022 - Photo : © Bridgeman Images
Peintures, dessins, photographies, installations, films et images d’archives nous rapprochent de la personnalité unique du célèbre peintre à la moustache mais également de ses obsessions pour l’étrange et sa fascination pour sa muse et collaboratrice : sa femme, Gala.
Le visiteur retrouvera ses grands chefs-d’œuvre, de La Persistance de la Mémoire au Visage de Mae West pouvant être utilisé comme appartement surréaliste en passant par Léda Atomique et La tentation de Saint Antoine. Inspirées des grands maîtres de la peinture tels que Vélasquez, Raphaël, Michel-Ange, Vermeer ou Millet, ses toiles révèlent ses différentes facettes, de ses recherches impressionnistes et cubistes à ses œuvres mystiques, en passant par les thématiques religieuses ou son rapport à la scène, à la photographie et au cinéma.
Rythmée par les musiques de Pink Floyd, cette création numérique rassemble deux icônes de la peinture et de la musique dans un imaginaire visuel étonnant où visions obsessionnelles et virtuosité technique se mêlent. Cette rétrospective, associée à la musique du groupe légendaire des années 1960, propose un voyage hors du temps qui réveille l’inconscient, où l’œuvre de Dalí reste une énigme sans fin.
Salvador Dalí, La Tentation de saint Antoine, 1946, huile sur toile, 89,5 x 119,5 cm, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles, © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí, ADAGP 2022 - Photo: © Akg-images
Programme court : "GAUDÍ, ARCHITECTE DE L’IMAGINAIRE"
Une création artistique de : Cutback Production : Culturespaces Digital®
En collaboration avec la Foundation Junta Constructora del Temple Expiatori de la Sagrada Família
« Gaudí, architecte de l’imaginaire » revient sur l’art d’Antonio Gaudí, grande source d’inspiration pour Dalí. Ses oeuvres du début du XXe siècle, d’abord qualifiées de fantasques et provocantes, ont été vivement défendues par Dalí. Cette exposition immersive rend hommage à ce génie de l’architecture à travers ses bâtiments aujourd’hui classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Le visiteur part en voyage, entre rêve et réalité, du Parc Güell à la Casa Batlló en passant par la Casa Milà et la Sagrada Família. Par un jeu de matières et de reflets, les Bassins des Lumières prennent les formes de voûtes hyperboliques, de piliers obliques, de façades ondulées et s’ornent de motifs organiques et de mosaïques de verre et céramique.
Le matin se lève sur le parc Güell et éclaire les moulures, colonnes ou chapiteaux mais aussi la texture des rochers et la vive couleur des fleurs. Au rythme des courbes musicales de Gershwin, une ville imaginaire, architecture sans architecture, se recompose autour du visiteur. Celui-ci est alors entraîné dans la danse folle des trencadis, mosaïques libres et colorées.
Le visiteur se promène ensuite dans la Casa Batlló. Grands mouvements tournants, spirales, formes Art déco flottent dans l’espace. Le double visage de cette maison, également appelée « la casa de ossos », se révèle peu à peu : os, tibias énormes, orbites géantes et formes menaçantes apparaissent. La belle Sagrada Família ouvre ensuite ses portes au visiteur qui découvre les quatre tours-clochers grandioses. C’est alors une plongée onirique dans les reflets du soir de la basilique, entre jeux d’éclairages, de reflets, de la lumière diffuse des vitraux. L’oeuvre majeure de l’architecte catalan est alors baignée d’un feu intense.
Entre spirales, couleurs éclatantes, bâtisses colossales et vertigineuses, « Gaudí, architecte de l’imaginaire » met en relief la création sans limite et l’audace de l’architecte catalan.
Salvador Dalí, Léda Atomique, 1947-1949, huile sur toile, 61 x 46 cm, Fundació Gala-Salvador Dalí,
© Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí, ADAGP 2022