Rendez-vous du 1er au 4 décembre à Bordeaux et à Poitiers pour la deuxième édition d’Afriques en vision, à la rencontre des cinémas indépendants africains !
Cette manifestation cinématographique, initiée par l’Institut des Afriques, revient en force cette année avec une programmation qui met à l’honneur les regards de réalisatrices africaines qui documentent, racontent, questionnent les transformations sociétales en cours sur leur continent mais également à l’échelle planétaire. À l’heure où le monde s’interroge sur le réchauffement climatique, les crises migratoires, la multiplication des zones de conflit et bien d’autres faits de notre époque, les réalisatrices sélectionnées pour Afriques en vision nous partagent leurs grilles de lectures lucides et inspirées.
Du Sud-Soudan, au Maroc, en passant par le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Cameroun, les cinéastes programmé.e.s à « Afriques en vision » nous invitent, à travers la caméra d’Akuol de Mabior, à ouvrir nos regards sur les questionnements identitaires, à lever le voile, avec Myriam Bakir, sur certains tabous sociétaux, mais également à retrouver la beauté dans la pénombre d’un atelier chez Nadine Otsobogo ou au bord d’un cimetière marin chez Dalila Ennadre. Aux œuvres de ces cinéastes, font écho celle des deux seuls réalisateurs de la programmation, Désiré Ecaré et Blick Bassy qui - chacun à sa manière - sondent l’équilibre du genre dans la société. Au-delà de la multiplicité des propositions et de la singularité des visions, toutes et tous nous invitent, à travers leurs films, à retrouver notre besoin de faire humanité.
Et pour clôturer cette seconde édition d’Afriques en vision, quoi de mieux que les regards de jeunes réalisatrices africaines qui, dans le sillon de leurs aînées, reprennent déjà le flambeau ? En prise avec la brûlante actualité du monde confronté au dérèglement climatique et aux tragédies migratoires, Fatimah Dadzie, Sofia Alaoui et Latifa Saïd disent l’inquiétude des peuples face à l’avenir de la planète mais aussi la force et la combativité des femmes qui, par-delà les épreuves, trouvent le pouvoir d’agir et de croire à de meilleurs lendemains.
Des temps festifs et musicaux accompagneront cette programmation pour nous rappeler que nos cinémas et nos lieux culturels sont des espaces essentiels pour la préservation du lien social, l’ouverture au monde et la circulation des idées.
Virginie Andriamirado – Présidente de l’Institut des Afriques, nous présente cette édition 2022
Voici venue la deuxième édition d’Afriques en vision. Impulsée pour sa première édition par la Saison Africa2020, cette manifestation cinématographique initiée par l’Institut des Afriques, revient en force cette année avec une programmation qui met à l’honneur les regards de réalisatrices africaines qui documentent, racontent, questionnent les transformations sociétales en cours sur leur continent mais également à l’échelle planétaire. À l’heure où le monde s’interroge sur le réchauffement climatique, les crises migratoires, la multiplication des zones de conflit et bien d’autres faits de notre époque, les réalisatrices sélectionnées pour Afriques en vision nous partagent leurs grilles de lectures lucides et inspirées.
Du Sud-Soudan, au Maroc, en passant par le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Cameroun, les cinéastes programmés à « Afriques en vision » nous invitent, à travers la caméra d’Akuol de Mabior, à ouvrir nos regards sur les questionnements identitaires, à lever le voile, avec Myriam Bakir, sur certains tabous sociétaux, mais également à retrouver la beauté dans la pénombre d’un atelier chez Nadine Otsobogo ou au bord d’un cimetière marin chez Dalila Ennadre. Aux oeuvres de ces cinéastes, font écho celle des deux seuls réalisateurs de la programmation, Désiré Ecaré et Blick Bassy qui - chacun à sa manière - sondent l’équilibre du genre dans la société.
Au-delà de la multiplicité des propositions et de la singularité des visions, toutes et tous nous invitent, à travers leurs films, à retrouver notre besoin de faire humanité. Et pour clôturer cette seconde édition d’Afriques en vision, quoi de mieux que les regards de jeunes réalisatrices africaines qui, dans le sillon de leurs aînées, reprennent déjà le flambeau ? En prise avec la brûlante actualité du monde confronté au dérèglement climatique et aux tragédies migratoires, Fatimah Dadzie, Sofia Alaoui et Latifa Saïd disent l’inquiétude des peuples face à l’avenir de la planète mais aussi la force et la combativité des femmes qui, par-delà les épreuves, trouvent le pouvoir d’agir et de croire à de meilleurs lendemains.
Des temps festifs et musicaux accompagneront cette programmation pour nous rappeler que nos cinémas et nos lieux culturels sont des espaces essentiels pour la préservation du lien social, l’ouverture au monde et la circulation des idées. Cette programmation est d’ailleurs le fruit d’une collaboration entre acteurs africains et néo-aquitains fédérés par l’Institut des Afriques : Documentary Africa (Nairobi – fonds de soutien aux documentaires panafricains), la Chaire diasporas africaines (LAM – Sciences Po Bordeaux – Université Bordeaux Montaigne), Africiné (plateforme numérique de critique, d’informations et de réflexions dédiées aux cinémas panafricains), le Cinéma Utopia, l’ALCA Nouvelle-Aquitaine, la Ruche documentaire (Agadir – atelier d’accompagnement de documentaires en développement), le Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, l’Espace Mendès France à Poitiers, le laboratoire Migrinter (Université de Poitiers) et le festival Filmer le travail.
Basé à Bordeaux, l’Institut des Afriques est une plateforme régionale de Nouvelle-Aquitaine. Il fédère ainsi la diversité d’acteurs régionaux engagés dans les dynamiques africaines. Qu’ils soient culturels, universitaires, associatifs, publics, membres des diasporas africaines, acteurs de la coopération internationale, etc.
tous sont alors réunis autour de l’IdAf pour véhiculer une nouvelle vision des mondes africains.