Nouvelle-Aquitaine : doublement du nombre de logements en 50 ans

Entre 1968 et 2018, la croissance des logements en Nouvelle-Aquitaine est comparable à celle mesurée en France. Néanmoins, cette progression n’est pas homogène selon les territoires. En 2018, 3 524 000 logements sont répartis sur le territoire régional, deux fois plus qu’en 1968.

50 ans d’évolution des résidences principales en Nouvelle-Aquitaine : des logements plus grands et moins peuplés
50 ans d’évolution des résidences principales en Nouvelle-Aquitaine : des logements plus grands et moins peuplés

Ainsi, un tiers des constructions derésidences principales datent de moins de 30 ans. Au sein des pôles des aires d’attraction desvilles, elle est particulièrement forte dans les banlieues (+ 180 %), davantage que dans les villes-centres (+ 80 %). Les couronnes autour des pôles urbains, dont une partie relève de l’espace rural, progressent de + 130 %, soit deux fois plus que les espaces ruraux autonomes (+ 60 %). Entre 1968 et 2018, la périurbanisation modifie la répartition des logements au profit des banlieues et des couronnes avec désormais 55 % des logements néo-aquitains.

L’usage des logements évolue différemment dans les territoires de la région, avec notamment une croissance de la part des résidences secondaires dans les villes-centres et les communes hors influence urbaine. La taille des résidences principales augmente, et le fioul décline comme combustible pour le chauffage.

INSEE Logements

L’augmentation du nombre des résidences principales a plusieurs causes. À la croissance de population régionale,L’augmentation du nombre des résidences principales a plusieurs causes. À la croissance de population régionale,s’ajoutent les effets de la décohabitation. Le départ des jeunes du domicile familial, la séparation plus fréquente descouples (divorce, mobilité professionnelle…) et l’allongement de l’espérance de vie entraînent, comme l’augmentationde la population, un besoin accru de résidences principales.

De fait, l’évolution du parc de résidences principaless’explique à 71 % par les besoins en logements rendus nécessaires par la décohabitation et à 29 % par l’effetdémographique, c’est-à-dire la croissance de la population.Dans les banlieues et la couronne, où la population croît le plus, l’effet démographique atteint 40 %. Dans les villescentres,la population étant restée stable, seul l’effet décohabitation est à l’oeuvre. Dans les communes hors del’attraction des villes, la décohabitation fait plus que compenser la baisse démographique.

Tous les résultats de l’étude Insee Flash Nouvelle-Aquitaine n°68 "Le nombre de logements en Nouvelle-Aquitaine a doublé depuis 50 ans" sont consultables et téléchargeables gratuitement sur le site www.insee.fr