Bordeaux : plantation de la 1ère micro-forêt de la Métropole
- Publié par Marc Chaillou
- Catégorie : Bordeaux Métropole

Les forêts en mouvement s'inspirent du concept des jardins en mouvement créés par le paysagiste français Gilles Clément. Elles reposent sur l'idée de reconstitution d'espaces arborés fondés sur une dynamique naturelle, sur une coopération avec l'environnement en place et .....
.... assurant la promotion d'espaces en perpétuelle évolution. Elles viennent modifier l'approche de la végétalisation de la ville, héritée des traditions du 19ème siècle, encore à l'œuvre aujourd'hui. Elles visent à restaurer une forme de naturalité originelle et portent une dimension sociale forte.
Un espace densément arboré de 250 m² en cœur de ville permet, lors des pics de chaleur, d'abaisser la température de 1°C dans les rues adjacentes, dans un rayon de 100 mètres.
Afin de créer un ilot de fraicheur, le triangle central de la placette Billaudel, qui était entièrement minéral avec une dizaine de places de stationnement, deviendra une micro-forêt urbaine expérimentale, une des seules en milieu urbain sur ancien support artificialisé.
Une concertation, menée avec les riverains, a montré un enthousiasme fort de la grande majorité des participants. Cette placette sera bientôt baptisée : Wangari Muta Maathai. Surnommée « la femme qui plantait des arbres », elle a été prix Nobel de la paix en 2004 pour son engagement contre la déforestation au Kenya.
C'est dans ce contexte que le Mardi 9 mars 2021 dernier dans le cadre de la démarche « Bordeaux grandeur Nature » Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, a donné le coup d’envoi de la plantation de la 1ère micro-forêt urbaine de la ville, placette Billaudel (angle rues Billaudel, Fieffé, Francin – quartier Bordeaux Sud).
Des atouts nombreux
- résilience renforcée face aux aléas climatiques
- meilleure résistance face aux changements climatiques
- développement rapide de la biodiversité faunistique
- atténuation des ilôts de chaleur
- atouts sociaux : projets participatifs
- atouts paysagers : développement accéléré
- amélioration des écosystèmes forestiers
- adaptation aux variations de sols
- meilleure activité biologique des sols
- des coûts faibles : 100m2 = 3 500 € (hors remplacement du sol)
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